Fou rire à bord de l’A-380
19 Avr
J’ai toujours trouvé que la traversée de l’Atlantique, si longue en avion, ne nous servait qu’à faire le chemin intérieur nous permettant de bel et bien quitter un endroit pour mieux arriver à l’autre.
Hier, j’ai encore quitté Paris. Je l’ai quittée maintes fois, cette belle ville. Je l’ai quittée en furie de ne devoir rentrer chez moi que pour faire valider un titre de séjour. Je l’ai quittée le coeur fébrile à l’idée de croiser mon père à l’aéroport, alors qu’il repartait vivre en Haïti. Je l’ai quittée heureuse à l’idée de revoir amis et famille que je n’avais pas vus depuis longtemps. Je l’ai quittée le coeur gros, chargé de mille images que je savais désormais n’être que des souvenirs. Hier, j’ai quitté Paris le coeur heureux d’une belle semaine passée à en sillonner les rues, à y goûter de si bons vins, à revoir des amis, à savourer de si bons plats (Ha! Ce poulet sauce au vin jaune et aux morilles de l’auberge… euh! Comment déjà?). Et, comme toute personne qui a bien su profiter de la vie, je suis montée à bord de l’avion et me suis écroulée dans mon siège. Je suis tombée raide endormie, avant même le décollage. Va pour le voyage intérieur! […]
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