Archive | avril, 2013

Journée de la diaspora haïtienne: deuxième édition

19 Avr

Journée de la diaspora haïtienne: deuxième édition

Samedi le 20 avril 2013 aura lieu à Montréal la seconde édition de la Journée de la diaspora haïtienne. Pour l’occasion, le Musée McCord ouvre grand ses portes pour accueillir auteurs, artistes, conférenciers et réalisateurs désireux de partager leur culture avec les Québécois de tous les horizons.

« On invite en grand nombre tous les Haïtiens, bien sûr, explique Jean David Prophète, du Groupe DP Consultations, organisateur de l’événement. Mais c’est davantage destiné aux Québécois et néo-Québécois, afin de leur faire découvrir notre culture. » La Journée de la diaspora haïtienne a pour but de souligner les contributions des expatriés et de leurs descendants, tant auprès de la mère-patrie que des pays d’accueil. Elle se déroule le 20 avril, à divers endroits dans le monde.

Plusieurs activités culturelles

Une dizaine d’auteurs haïtiens ont fait le voyage spécialement pour venir présenter leurs écrits. Romans, livres jeunesse, essais, livres d’histoire: il y en aura pour tous les goûts.

Trois documentaires seront également présentés au public.

  • 13hoo: nOula Commerce International présentera le film « L’Autre Haïti », en présence du réalisateur André Vanasse, film portant sur le commerce du café en Haïti.
  • 15h00: le Centre d’histoire de Montréal présente « Raconte-moi… Haïti et Montréal« , un documentaire qui raconte le parcours d’immigrants haïtiens qui se sont installés à Montréal à la suite du séisme de 2010. Une réalisation de Radu Juster, qui sera également présent.
  • 16h00: Personnalité de la diaspora haïtienne de Montréal, un documentaire qui met en lumière certaines personnalités de la diaspora haïtienne vivant maintenant au Québec, une réalisation de Rony Sanon.

À 17h30, il y aura vernissage de l’exposition Solidaire, Québec Haïti, présentée par Alternatives, en présence de Madame Diane De Courcy, Ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec. Les oeuvres de cette exposition ont toutes été faites par de jeunes haïtiens âgés de 16 à 25 ans, qui ont expédié leurs joyaux à Montréal, soutenus par l’organisme haïtien Aprosifa. Cet organisme qui oeuvre dans le domaine de la santé, offre aussi aux jeunes un soutien psychologique et utilise l’art comme moyen thérapeutique et de développement personnel. À 19h00, les oeuvres seront mise en vente lors d’un encan bénéfice. Les fonds seront versés à l’organisme Aprosifa, afin qu’il puisse poursuivre ses activités auprès des jeunes.

Un événement ouvert aux familles

À 10h30, on invite les tout petits à un atelier de lecture en présence de l’auteure Arcelle Appolon. Son dernier livre, Les aventures de Nanou et Ti Ko, est à la fois en français et en créole haïtien.

Les organisateurs invitent aussi les enfants et les étudiants à arriver munis d’un livre. Tous les livres amassés seront expédiés en Haïti pour soutenir le projet d’aménagement d’une bibliothèque à Croix-des-bouquets, une petite ville située à environ 30 minutes à l’Est de Port-au-Prince. La bibliothèque existe déjà, mais elle a besoin de livres, mais aussi d’un bon coup de pinceau et d’un peu d’aménagement. C’est ce à quoi serviront les fonds recueillis grâce à l’admission de 10$.

Apportez votre livre!

Admission : 10$
Enfants et étudiants : Entrée Libre
Musée McCord:  690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec)  H3A 1E9
Programmation complète ici 

 

Les tatouages électroniques: ma chronique du 17 avril à Cap sur l’été

18 Avr

Les tatouages électroniques: ma chronique du 17 avril à Cap sur l’été

Le 17 avril à Cap sur l’été, en tant que collaboratrice techno officielle de l’émission, j’ai présenté une chronique sur la tatouage électronique. Voici un complément d’information.

Qui aurait pu imaginer qu’un jour, un mince petit tatouage amovible pourrait à la fois prendre votre pouls, votre température, mesurer votre rythme respiratoire et même votre activité cérébrale? La jeune scientifique Nanchu Lu, de l’Université du Texas, a mis au point ce tatouage électronique aux capacités étonnantes.

Ce mince tatouage, dont les caractéristiques s’apparentent à la peau humaine, comporte des capteurs, un circuit imprimé, des diodes, des transistors et des antennes. Il contient tout ce qu’il faut pour faire la lecture vos signes vitaux et les transmettre, par exemple, à un médecin, aux services d’urgence ou à un entraîneur dans le cas d’un sportif de haut niveau. C’est l’expression de la nanotechnologie dans l’une de ses plus jolies formes!

 


Electronic Tattoos – Lauréat Netexplo 2013… par netxplorateur

Ce tatouage électronique pourrait faciliter le retour à la maison après une opération en envoyant directement au médecin les informations dont il a besoin pour évaluer votre état. Il pourrait simplifier les soins à domicile, administrés par des infirmiers ou aidants naturels. Même durant une opération, il trouve son utilité. Il pourrait éviter au patient les inconfortables branchements aux divers moniteurs dont les fils s’avèrent aussi encombrants pour le personnel hospitalier.

Placé sur la gorge, le tatouage peut reconnaître certains mots simples, comme « gauche », « droite », « en haut », « en bas ».  Avec sa connexions sans fil, le tatouage pourrait donc servir à contrôler à distance un ordinateur ou un autre appareil. Cette invention pourrait être fort utile aux gens qui vivent avec des problèmes neurologiques ou de motricité.

Nanchu Lu a reçu , à Paris, le 15 février dernier, le Grand Prix du forum NetExplo 2013, la couronnant ainsi grande gagnante parmi 500 entreprises. Elle a également fait partie, en 2012, de la prestigieuse liste du MIT des « 35 personnes les plus innovantes de moins de 35 ans ».

Une  entreprise américaine a déjà passé un accord avec l’université du Texas et compte commercialiser cette invention d’ici 2015. À terme, le tatouage devrait également pouvoir poser un diagnostic, administrer un médicament et transmettre des données en temps réel.

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Articles intéressants à consutler:

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L’émission Cap sur l’été est diffusée tous les jours, à Radio-Canada, de 16h à 17h30, en rediffusion à 23h.
On peut revoir l’émission du 17 avril ici (ma chronique arrive à 37:30 min).