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Maintenant sur marieevelyne.quebec

3 Août

Depuis le 28 mars 2021, je suis candidate du Bloc Québécois dans Laurier-Sainte-Marie. Ce blogue est maintenant en dormance et ce, jusqu’à la fin des élections 2021.

Je vous invite à visiter marieevelyne.quebec pour suivre les actualités me concernant.

Merci de votre visite!

MEL

375 ans de quoi ? D’immigration !

25 Nov

375 ans de quoi ? D’immigration !

La publicité lancée cette semaine pour les fêtes du 375e de Montréal, ne montrant que des Blancs, en a choqué plus d’un. Les médias québécois manqueraient d’audace ou ne sont-ils que des décennies en retard ?

Dans le Québec des années 60 ou 70, quand un étranger arrivait dans un nouveau patelin, on lui demandait d’où il venait, on le questionnait sur ses origines, ses habitudes de vies. C’était l’expression d’une certaine curiosité de l’Autre, puis, on passait à autre chose. Depuis, la société est aussi passée à autre chose, mais pas les médias.

Les décennies de retard des médias québécois

On croirait parfois la télé figée à cette époque ancienne. Avant de pouvoir faire partie de la sphère médiatique, on dirait qu’il faut d’abord parler de sa différence. Pour exercer un attrait télévisuel, s’il ne partage pas l’origine de la majorité, l’humoriste mettra la différence culturelle en avant, le chroniqueur ira parler de communautés culturelles, le chanteur donnera dans la tradition des ancêtres et ainsi de suite. Après coup, l’artiste pourra passer à autre chose et exister en tant qu’artiste.

Durant une entrevue avec Gilbert Rozon et Philippe Fehmiu sur RDI cette semaine, Patrice Roy a admis : « Dans les médias en général, les émissions de grande écoute, les émissions d’information, oui, on doit faire davantage d’efforts. » Il traduisait bien malgré lui un état d’esprit largement généralisé : l’effort. L’effort de faire une place à la différence, alors que ça devrait maintenant être naturel, dans un contexte de réelle ouverture et d’acceptation.

À force de se sentir exclu, ce public, qui ne se reconnaît pas dans les médias québécois, va consommer ailleurs, là où ces premiers pas sont déjà largement franchis, soit au Canada anglais et aux États-Unis. Perte d’auditoire dans un marché déjà en crise.

Le serpent qui se mord la queue

Le web interpelle les jeunes, mais aussi l’ouverture et l’inclusion. Si la télé continue d’être si fermée, le jeune public va continuer de déserter, pour cause de divergence de valeurs et de vision. Rien ne sert de tenter de séduire le jeune public sur le web si c’est pour y véhiculer les mêmes archétypes.

Gilbert Rozon, dans la même entrevue, au sujet de la grande émission qui doit lancer les festivités du 375e de Montréal, a expliqué: « Il y a eu des choix de marketing qui ont été faits, de mettre les stars en avant, pour aller chercher de l’auditoire. »

« Mettre des stars en avant ». C’est à la fois la bête noire et le dada des stations de télé, Radio-Canada y compris. Avec les multiples compressions subies, il lui faut maintenant capitaliser sur la popularité des visages mis à l’écran afin que les publicitaires y placent à bon prix leurs annonces. Si les promesses de cotes d’écoute ne sont pas remplies, il faut rembourser une partie du montant aux publicitaires. Le diffuseur public fait maintenant des sondages de popularité avant d’accepter de confier une émission à quelqu’un. De nos jours, la façon de s’exprimer, de faire des liens, d’amener, de cerner et creuser un sujet passe après la popularité de l’individu. Et comme la télé fabrique les vedettes, elle tourne désormais sur elle-même. C’est le serpent qui se mord la queue. Comment voulez-vous qu’elle change si les gens connus ont une couleur homogène et qu’on ne veut que des gens connus ?

Osez!

En 2012, Philippe Fehmiu et moi avions animé une émission spéciale à MAtv portant sur la diversité à l’écran. Des représentants des tous les milieux y étaient : diffuseurs, producteurs, comédiens, auteurs, etc. Une chose m’avait frappée : la frilosité des auteurs. L’une avait dit ne pas oser écrire de rôles pour la diversité, parce qu’elle ne savait pas comment ça se passait dans les maisons, comment vivaient les gens. Oublierait-on qu’il y a ici plusieurs générations installées ? Que l’on peut mettre en scène une jeune asiatique qui vit exactement comme une jeune québécoise ? Un Noir qui vit avec une Blanche dont les enfants sont adoptés ? Une grand-mère Blanche remariée avec un Latino ? Et la beauté de la chose, c’est que tout ce beau monde vit des histoires d’amour enlevantes, des problèmes au travail, une adolescence tourmentée, des hauts et des bas tout comme les Québécois et ça a rarement de lien avec la couleur ou l’accent.

Chers amis des médias, osez le rattrapage, osez la vie que vous connaissez en sortant du bureau ! Ça ne peut qu’être positif. On aimerait ça se reconnaître quand on allume la télé et faire partie du party nous aussi. Parce qu’au fond, on va fêter ensemble 375 ans d’immigration, non ?

 

Photo: Philippe Fehmiu et Marie-Eve-Lyne Michel durant l’émission Les coulisses d’open Télé (MAtv), portant sur la diversité à l’écran.
Crédit Photo: Charles Nouÿrit

(2016)

Au matin du 9 novembre…

9 Nov

Au matin du 9 novembre…

Ce matin, au petit déjeuner, je lui ai dit: « Trump a gagné. Trump est le nouveau président des États-Unis. » Elle m’a regardée, avec ses grands yeux bleu-vert, d’un air inquiet, déconfit. « Maman, ce n’est pas possible! Ce n’est pas vrai ? »

J’aurais aussi aimé que ce soit une mauvaise blague. Elle n’a évidemment pas suivi toute la campagne et ne sait pas non plus tout ce que représente Trump, tout ce que représente ce vote. Elle n’a que 11 ans. Nous avons parlé de son comportement intimidateur, de ses propos qui vaudraient une suspension à n’importe quel élève de son école.

J’ai voulu poursuivre la discussion, mais n’en ai pas été capable. Je me suis demandée par où commencer. Sa vision des femmes? Fallait-il lui expliquer qu’il les considère comme des objets et que le nouveau président des États-Unis a dit d’elles:  » Grab them by the pussy « ? Peut-on dire ça à une fillette de 11 ans?

Je suis canadienne et métissée, fille d’un père immigrant haïtien, je vis avec un immigrant français et nous vivons au Québec. À elle seule, notre petite famille représente un beau mélange planétaire. Faut-il lui dire que les Américains ont choisi un président qui tient des propos racistes? Que les difficultés que vivent les Noirs et d’autres minorités ethniques ou religieuses aux États-Unis pourraient bien s’accentuer avec une montée de l’intolérance et de la xénophobie?

Dois-je lui parler de la planète que nous lèguerons à sa génération alors que le leader d’une des plus grandes puissances économiques de ce monde croit que le réchauffement climatique n’est qu’une invention des Chinois et que ses manifestations ne sont que les aléas de la météo? Et que, plutôt que de développer des énergies vertes et durables, il propose de relancer l’industrie du charbon, ainsi que l’exploration pétrolière et gazière? Peut-on dire tout ça à un enfant au petit déjeuner?

J’ai choisi de la laisser découvrir ces choses à petites doses, à mesure que se tisserait l’actualité américaine du gouvernement Trump.

En voiture pour l’école, elle m’a dit:
« Maman, pour devenir président, ça ne prend rien de spécial?
– Non, lui dis-je. Aux États-Unis, il faut être né aux États-Unis. Au Canada, tout citoyen canadien peut devenir premier ministre.
– …
– Et il faut avoir 18 ans.
– Ha! C’est ça!
– Tu veux devenir premier ministre?
– Je ne suis pas Américaine, donc je ne pourrais pas être présidente des États-Unis, mais peut-être ici, au Québec ou au Canada. Il y a tellement à faire maman, tellement…  »

Elle a pris sa petite boîte à lunch, m’a embrassée et est partie pour l’école.
Au matin du 9 novembre, ses idéaux sont intacts.

(2016)

Au revoir M. Chérubin !

26 Sep

Au revoir M. Chérubin !

J’ai appris hier le décès de M. Ulrick Chérubin, maire d’Amos.
Les réseaux sociaux et mon projet Perspective: Noirs nous avaient donné l’occasion de faire connaissance et d’échanger assez régulièrement. Même si nous ne nous sommes jamais rencontrés de visu, j’ai eu, hier soir, l’impression de perdre un ami.

Comme beaucoup de Québécois, j’ai été séduite par votre bonhomie, M. Chérubin. Vous aviez le sourire facile, même dans la voix, l’entrain et la bonne humeur tatoués sur le coeur. Je ne vous ai parlé que par téléphone et derrière un clavier d’ordinateur et j’ai pourtant l’impression de vous connaître. J’ai senti, par-delà les écrans, votre entrain pour la vie et votre désir d’aider les gens.

Comme beaucoup de Québécois, j’aurais voulu vous avoir pour maire! Ils sont chanceux, ces Amossois! Un maire qui souhaite organiser pour ses concitoyens une fête pour souligner les 100 ans de sa ville, c’est beau! Une fête plus grosse que son budget municipal, une fête plus grosse que ses subventions, c’est invitant! Un maire qui décide de tenter sa chance au Banquier pour éviter de surtaxer ses concitoyens et leur offrir la plus belle fête qui soit, c’est admirable! Un maire qui non seulement le dit, mis réussit à faire tout ça, ça fait rêver!

Comme beaucoup de Québécois, j’aurais voulu vous croiser et vous serrer la main, ne serait-ce que pour vous dire: « M. Chérubin, quand je vous vois, vous me faites sourire! » Et penser en mon for intérieur: « Voilà un homme dont le dévouement et l’implication sont exemplaires, un de ceux qui mordent dans la vie à pleines dents et vous accueillent toujours à bras ouverts. »

Et, comme très peu, j’avais votre numéro de cellulaire au fond de ma poche. « Au cas où », m’aviez-vous dit. Au cas où j’irais à Amos. Au cas où mon frère qui chasse chaque année dans la région, en aurait besoin. Au cas où…

Mais vous êtes parti trop vite, M. Chérubin. La fête est à peine terminée et la saison de la chasse même pas commencée. Les oies commencent tout juste à arriver que déjà, votre absence laisser présager une hiver froid, rude et froid. Parce qu’au bout du chemin, au bout du parc de La Vérendrye, un soleil s’est éteint. La route s’est assombrie. Reposez en paix, M. Chérubin.

Mes sincères sympathies à sa famille et à ses proches.

Photo: NRJ

(2014)

Figurants recherchés : Race, film sur Jesse Owens

6 Juin

Figurants recherchés : Race, film sur Jesse Owens

Des figurants sont recherchés pour participer au tournage du long métrage Race, sur la vie de Jesse Owens. La coproduction Grande-Bretagne / Canada s’étendra sur les mois de juin et juillet. Les tournages ont lieu à Montréal et les environs.

La production recherche des hommes et des femmes, noirs ou métissés (mulâtres), de tous les âges, incluant des enfants et des personnes âgées.

Mais attention, la mode capillaire de 1936 n’étant pas la même que celle de 2014, il faut tenir compte de la requête suivante:

  • Les cheveux doivent être NATURELS, c’est-à-dire sans rallonges, sans teinture, ni rastas (dreds). Si vous avez les cheveux courts, il vous faudra accepter de les laisser pousser. Par contre, les personnes ayant le crâne rasé ne pourront être retenues (à moins, de vous laisser pousser les cheveux!)

Si vous êtes intéressé, il vous suffit de faire parvenir les informations suivantes à l’adresse : Therace@figuration.net

  • Photos récentes de vous (une photo plain-pied et un plan plus rapproché)
  • Numéro de téléphone et adresse courriel
  • Mensurations (grandeur / poids / taille de vêtements)
  • Votre âge

Pour la petite histoire, Jesse Owens est une légende olympique, ayant battu cinq records du monde, en plus d’en égaler un sixième, le tout en l’espace de 45 minutes! C’était en mai 1935. L’année suivante, au moment des Jeux Olympiques de Berlin, il remporte quatre médailles d’or. Athlète américain, Owens est considéré comme le premier sportif noir de renommée internationale.

Sur le site officiel des Jeux Olympiques, on que lire que « Adolf Hitler espérait que les Jeux à Berlin démontreraient sa théorie de la supériorité raciale aryenne. Au lieu de quoi, les exploits d’Owens amenèrent le public de Berlin à saluer en héros un Afro-Américain. »

Voici un documentaire (en anglais) de 30 minutes qui vous permet d’en apprendre davantage sur Owens.

 

Photo: http://www.olympic.org/fr/jesse-owens

(2014)

De charte en accommodements

25 Mar

De charte en accommodements

Combien de temps cela prend-il pour changer des perceptions? Pour changer des interactions entre les peuples?

La crise sur les accommodements raisonnables avait meurtri le Québec en 2007. On s’est ouvert les veines, on a mis nos tripes sur la table et puis… Et puis rebelote avec la Charte des valeurs québécoises en 2013. Ces événements, quoique avec de nobles intentions d’assainir les relations et le vivre ensemble, ont aussi été facteurs de division, d’exacerbation des susceptibilités de part et d’autres et, au final, d’exclusion raciale (ou religieuse).

Les couvertures médiatiques qui sont faites de tels événements ont à la fois pour but de renseigner, d’expliquer et de vendre. L’angle choisi sera tantôt sensationnaliste, tantôt choquant ou provocateur, rarement complètement objectif. Après tout, il faut attirer l’attention du spectateur ou du lectorat. Certes, il y a de l’information, mais dans cette guerre à l’audimat, les médias oublient parfois de mesurer l’effet, leur effet. Les médias transmettent la nouvelle au journal de 18h, mais sont aussi eux-mêmes la nouvelle dès le lendemain dans la cour d’école, dans la salle d’attente, dans les rues de la ville. La couverture médiatique devient parfois au coeur de la nouvelle presque au même titre que la nouvelle elle-même.

Résultat? Certains jeunes n’osent plus écrire, sur leur cv, qu’il vivent à Montréal-Nord, car ils ne seront jamais convoqués en entrevue. Des adolescentes portant le foulard se sentent désormais la cible de tous les regards, elles qui, jusqu’ici, avaient l’impression d’être intégrées malgré cette différence. D’autres perdent en ce moment-même le courage de leurs aspirations, à cause de commentaires xénophobes ou racistes à leur endroit, nés à la suite du battage médiatique.

Vivre ensemble, avec des gens de diverses origines ethniques, culturelles, linguistiques et religieuses oblige à un commun accord, oblige à une discussion. Mais l’élaboration de la solution ne devrait pas exclure les gens qui en font l’objet. Elle ne devrait pas non plus être rédigée par quelques politiciens dans le calme de leurs bureaux, sans la participation d’un comité dont les membres sont d’origines diverses, et en contact avec le terrain.

En 2009, dans le reportage Autoportrait: Noirs sur fond Blancs*, on nous rappelait que beaucoup d’immigrés ne trouvent pas de travail au Québec et cumulent des emplois mal payés malgré leurs diplômes; que bien des jeunes Noirs ne valorisent pas l’éducation parce que de toute façon, ils n’accèdent pas aux meilleurs emplois. Même de grandes stars comme Anthony Kavanagh et Corneille admettent, dans Perspective: Noirs (2013), devoir travailler plus que les autres pour réussir et, une fois au sommet, attirer les regards intrigués de ceux qui ne comprennent pas qu’un Black puisse fréquenter des lieux si huppés.

À l’échelle historique, on n’est pas si loin de la fin de l’esclavage…

Combien de temps cela prend-il pour changer des perceptions? Pour changer des interactions entre les peuples?

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Ce jeudi 27 mars 2014, Les Coulisses d’Open Télé, que j’anime, porteront sur la xénophobie. Les Québécois sont-ils xénophobes? En diffusion web en direct dès 19h30 sur le site d’Open Télé et disponible par la suite parmi les archives des Coulisses.

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*Autoportrait: Noirs sur fond BlancsReportage radio réalisé par Marie-Eve-Lyne Michel à l’hiver 2009, au lendemain l’élection de Barack Obama, sur la perception que les jeunes Noirs avaient d’eux-mêmes (14:08 min). Cinq and plus tard, l’écoute révèle que peu de choses ont changé depuis…

(Photo: Campagne Benetton, 1989)

> 25 mars 2014

Journée de la diaspora haïtienne: deuxième édition

19 Avr

Journée de la diaspora haïtienne: deuxième édition

Samedi le 20 avril 2013 aura lieu à Montréal la seconde édition de la Journée de la diaspora haïtienne. Pour l’occasion, le Musée McCord ouvre grand ses portes pour accueillir auteurs, artistes, conférenciers et réalisateurs désireux de partager leur culture avec les Québécois de tous les horizons.

« On invite en grand nombre tous les Haïtiens, bien sûr, explique Jean David Prophète, du Groupe DP Consultations, organisateur de l’événement. Mais c’est davantage destiné aux Québécois et néo-Québécois, afin de leur faire découvrir notre culture. » La Journée de la diaspora haïtienne a pour but de souligner les contributions des expatriés et de leurs descendants, tant auprès de la mère-patrie que des pays d’accueil. Elle se déroule le 20 avril, à divers endroits dans le monde.

Plusieurs activités culturelles

Une dizaine d’auteurs haïtiens ont fait le voyage spécialement pour venir présenter leurs écrits. Romans, livres jeunesse, essais, livres d’histoire: il y en aura pour tous les goûts.

Trois documentaires seront également présentés au public.

  • 13hoo: nOula Commerce International présentera le film « L’Autre Haïti », en présence du réalisateur André Vanasse, film portant sur le commerce du café en Haïti.
  • 15h00: le Centre d’histoire de Montréal présente « Raconte-moi… Haïti et Montréal« , un documentaire qui raconte le parcours d’immigrants haïtiens qui se sont installés à Montréal à la suite du séisme de 2010. Une réalisation de Radu Juster, qui sera également présent.
  • 16h00: Personnalité de la diaspora haïtienne de Montréal, un documentaire qui met en lumière certaines personnalités de la diaspora haïtienne vivant maintenant au Québec, une réalisation de Rony Sanon.

À 17h30, il y aura vernissage de l’exposition Solidaire, Québec Haïti, présentée par Alternatives, en présence de Madame Diane De Courcy, Ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec. Les oeuvres de cette exposition ont toutes été faites par de jeunes haïtiens âgés de 16 à 25 ans, qui ont expédié leurs joyaux à Montréal, soutenus par l’organisme haïtien Aprosifa. Cet organisme qui oeuvre dans le domaine de la santé, offre aussi aux jeunes un soutien psychologique et utilise l’art comme moyen thérapeutique et de développement personnel. À 19h00, les oeuvres seront mise en vente lors d’un encan bénéfice. Les fonds seront versés à l’organisme Aprosifa, afin qu’il puisse poursuivre ses activités auprès des jeunes.

Un événement ouvert aux familles

À 10h30, on invite les tout petits à un atelier de lecture en présence de l’auteure Arcelle Appolon. Son dernier livre, Les aventures de Nanou et Ti Ko, est à la fois en français et en créole haïtien.

Les organisateurs invitent aussi les enfants et les étudiants à arriver munis d’un livre. Tous les livres amassés seront expédiés en Haïti pour soutenir le projet d’aménagement d’une bibliothèque à Croix-des-bouquets, une petite ville située à environ 30 minutes à l’Est de Port-au-Prince. La bibliothèque existe déjà, mais elle a besoin de livres, mais aussi d’un bon coup de pinceau et d’un peu d’aménagement. C’est ce à quoi serviront les fonds recueillis grâce à l’admission de 10$.

Apportez votre livre!

Admission : 10$
Enfants et étudiants : Entrée Libre
Musée McCord:  690, rue Sherbrooke Ouest, Montréal (Québec)  H3A 1E9
Programmation complète ici 

 

Black Expo Design: 8 Questions/Réponses

14 Fév

Black Expo Design: 8 Questions/Réponses

Les Réponses à 8 questions importantes au sujet de l’événement mode Black Expo Design 2013

 

1) Qu’est-ce que le Black Expo Design ?

Un Gala international, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, qui accueille des designers des quatre coins du monde, soit en provenance d’Haïti, de la Guadeloupe, de la Martinique, de la France, de l’Afrique et du Canada. Son but est de promouvoir la haute-couture afro-contemporaine.

2) Qui est AMA ?

AMA, c’est pour Afro Modern Art. C’est une agence de design et d’organisation d’événements qui promeut le design ethno-contemporain par ses rendez-vous mondains, culturels et artistiques.

Son site web : amadesign.ca

3) Quels sont les avantages à participer au Black Expo Design 2013 ?

Votre participation à l’événement vous donne droit à:

  • Deux soirées chics et interactives, des spectacles d’ambiance, de succulentes bouchées sucrées et salées
  • Des sacs-cadeaux pour tous les invités, d’une valeur minimale de 200$ (gracieuseté de nos commanditaires)
  • Présence de designers de renommée internationale
  • Prise de photos
  • Soirée dansante
  • Participation au Dimanche Social

4) Qu’est-ce que le « Dimanche Social » du Black Expo Design ?

C’est une journée sociale et familiale, organisée en collaboration avec Création & Production F. où l’on vous propose des activités interactives :

  • Rencontre avec les designers et créateurs,
  • Conférence de M. Serge Carrier: Les enjeux entourant la normalisation des standards de taille dans l’industrie du prêt-à-porter des vêtements pour femmes
  • Ventes privées
  • Expositions
  • Musique Live
  • Défilé de Mode pour enfants
  • Défilé pour enfant de la boutique Ethik BGC

5) Quel est le programme de la fin de semaine?

Les soirées du vendredi et du samedi se déroulent ainsi :

  • Un cocktail de réseautage avec spectacle d’ambiance,  de 19h à 20h30
  • 20h30 à 21h : transition pour le défilé
  • 21h à 22h : Défilé, avec des collections différentes seront présentées chaque soir
  • 22h à 2h : Soirée Dansante

La journée du dimanche:

  • Activités entre 13h et 19h

6) Quel est le prix d’entrée ?

55$ pour un Gala qui vaut 2 fois plus que le prix fixé par AMA Design, parce que le billet vous donne droit à deux jours d’activités.
Sans forfait, il vous est possible de venir au Dimanche Social pour 20$ (10$ pour les enfants de plus de 10 ans, gratuit pour les moins de 10 ans)

7) Est-il possible de payer pour une seule soirée ?

Un billet donne accès à l’une des deux soirées et à la journée du dimanche.

8 ) Comment se procurer les billets :

  • Via paypal sur le site internet d’AMA Création: amadesign.ca
  • Dans l’un des points de vente suivants :

Restaurant Griyo : 1575 Fleury Est, Montréal H2C 1S7
                  Boutique Éthik Bcg : 6050 Rue St Hubert, Montréal H2S 2L7
                  Auprès d’un agent des ventes : (514) 554 2652 / (514) 570 4948

 

C’est un rendez-vous à l’Hôtel Loft, au 314, rue Sherbrooke Est – Espace Cormier, à Montréal !

*Marie-Eve-Lyne est porte-parole de l’édition 2013 du Black Expo Design

 

Perspective: Noirs

31 Jan

Perspective: Noirs

Quand on est Noir, on n’y pense pas tous les jours, même qu’on l’oublie, la plupart du temps.

Mais quand on est Noir, il y a toujours des événements qui nous le rappellent, des regards, des paroles, des blagues. Ce n’est pas forcément méchant, mais on nous ramènera forcément à cette caractéristique physique : nous sommes Noirs.

Il y a aussi des moments charnière de la vie, où, selon les personnes, il peut être difficile de se sentir différent des autres. Je pense à la rentrée dans une nouvelle école, je pense à l’adolescence, à un déménagement dans une communauté homogène et blanche, je pense aussi au déracinement qu’impose l’immigration. À ces moments, on devient confrontés à l’être que nous sommes, au plus profond de nous. Si notre perception de l’enveloppe qui nous habille se révèle être un frein, il faut alors à tout prix développer une intériorité forte et sereine, à partir de laquelle la lumière pourra jaillir et ouvrir chacun à son plein potentiel.

Une inspiration par jour

À tous ceux qui, au fil de mes années de travail, m’ont dit manquer de modèles, je vous dédie le prochain mois.

Chaque jour, au cours de ce Mois de l’histoire des Noirs, je vous propose de découvrir une personnalité inspirante et noire. Chaque personne répondra à trois questions, toujours les mêmes, partageant ainsi sa perspective; sa perspective d’humain, sa perspective de Noir, migrant ou non, afin que vous puissiez forger la vôtre ou vous en inspirer. Certaines réponses seront courtes, d’autres plus longues, mais chacune pourra enrichir votre journée d’une réflexion inspirée, peu importe que vous soyez Noir, Blanc, métissé ou d’une autre origine.

Perspective : Noirs, c’est la perspective de plusieurs Noirs.

Elle est pour vous!
Ensemble, on vous l’offre!

Sur Twitter: #PerspectiveNoirs

Merci à Cyril Paglino, Jenny Salgado, Philippe FehmiuBenz Antoine et Maryse Latendresse pour les mises en relation.
Merci à Meredith Marshall pour la traduction des biographies des participants anglophones. 

Retrouvez ici tous les billets
de Perspective: Noirs

 

 

Mon implication sur le sujet au cours des dernières années :

  • 2013 Porte-parole du Salon Black Expo Design
  • 2012 Animation d’une émission web de 30 minutes sur la représentation des Noirs à la télévision québécoise, avec présence des représentants des grands réseaux de télévision du Québec (SRC, TVA, TQ).
  • 2010-2012 Invitée dans diverses émissions de radio et de télévision sur le sujet de l’identité noire et de l’histoire des noirs (Les lionnes (RC), Autour de l’Histoire (MAtv), Tam Tam Canada (RCI), etc.)
  • 2010 Idéatrice et coanimatrice de l’émission documentaire Couleur : Noirs (vidéo), qui s’intéresse à l’identité noire au Québec | Nomination au Gala des Prix SOBA, artiste féminine dans une émission de télé
  • 2009 Reportage radio diffusé à Radio-Canada sur la perception qu’avaient d’eux-mêmes les Noirs de Montréal, selon les quartiers, au lendemain de l’élection d’Obama. Autoportrait: Noirs sur fond Blancs (audio)
  • 2008 Animation de l’émission Pareils pas pareils, à VOX (maintenant MAtv), 12 émissions d’une heure portant sur l’intégration des immigrants et le multiculturalisme | Nomination au Gala des Prix SOBA, artiste féminine dans une émission de télé
  • 2002 Reportage radio diffusé à Macadam Tribus, Radio-Canada, sur les origines de la langue créole

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1er février: Oliver Jones (FR) | (ENG)
2 février: Dominique Anglade
3 février: Brian Tyler
4 février: Tetchena Bellange
5 février: Ulrick Chérubin
6 février: Jenny Salgado
7 février: Dorothy Rhau
8 février: Henri Dorvil
9 février: Isabelle Massé
10 février: Fabrice Vil
11 février: Anthony Kavanagh
12 février: Jean David Prophète
13 février: François Bugingo
14 février: Sarodj Bertin
15 février: Francesca Nelson 
16 février: Étienne Routhier-Fillion
17 février: Maxën Aly
18 février: Nefertari Bélizaire
19 février: Ali Nestor Charles
20 février: Paola Rachel Jean-Pierre
21 février: Benz Antoine (RF) | (ENG)
22 février: Stéphanie Hyppolite
23 février: David Calizaire
24 février: Christine Mitton
25 février: Edem Awumey
26 février: Corneille
27 février: Angelo Cadet
28 février: Marika Jeanty

Marie-Eve-Lyne, porte-parole de «Black Expo Design», 2013

29 Jan

Marie-Eve-Lyne, porte-parole de «Black Expo Design», 2013

Je suis fière d’annoncer que je serai la porte-parole de l’édition 2013 de Black Expo Design, qui se tiendra les 22, 23 et 24 février prochains, à l’hôtel Loft de Montréal. Événement dédié à promouvoir les designers afros du Québec comme ceux de l’étranger, ce salon regroupera des créateurs venus notamment d’Haïti, de la Martinique, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.

Mis sur pied par Yves de Lima, l’événement se veut un rendez-vous pour tous ceux qui aiment la mode, et en particulier pour les gens d’affaires.

« Certains designers sont de grands artistes dans leur pays, certains du calibre d’Yves St-Laurent, mais ils ne sont pas connus internationalement. On veut les faire connaître », explique-t-il.

L’idée de ce salon lui est venue au retour d’un voyage à Cuba, en 2012. Il y avait vu des créations de mode extraordinaires et trouvait dommage que ce beau travail ne puisse être montré à l’étranger. Yves de Lima a donc décidé de créer l’événement qui pourrait les accueillir. « Je suis rentré et nous avons mis sur pied le Black Expo Design. On l’a monté en deux mois ! » Cet ancien propriétaire du bar Le Consulat et du Salon Daomé, pour ne nommer que ces deux endroits, savait de qui s’entourer pour faire de l’événement un succès.

La formule revient en force cette année, avec trois jours d’activités : cocktails, réseautage, défilés, conférences et, bien sûr, tout ce qu’il faut pour faire la fête jusqu’aux petites heures du matin.

La suite est à surveiller sur le site d’AMA Design, producteur de l’événement !

Suiviez aussi la page Facebook AMA, Afro Modern Art et son compte Twitter (@AMADesignMTL) pour des nouvelles régulières!