J’ai eu des jours de l’An heureux
Des jours de l’An tristes
Des jours de l’An arrosés
Des jours de l’An épuisés
Certains débuts d’année ont été motivants
D’autres m’ont rappelé ce qui ne changeait pas assez vite
Tout comme certaines années ont été feu roulant
Alors que d’autres d’autres…
La vie est ainsi faite, de hauts et de bas
C’est là qu’on y trouve toute sa beauté
Si les défis ne venaient pas la rythmer
On ne pourrait pas non plus de joie danser
2015, je vais te créer, je vais t’écrire
Je vais te parler, te dicter, t’inventer
Je vais te tordre, je vais te rire
Je vais de mordre, je vais te pétrir
Prends garde à toi, 2015
Tu es prévenue
Je vais t’aimer, j’vais t’embrasser
Le départ est donné
À l’attaque!
Edem Awumey est né au Togo en 1975. Après quelques années passées en France où il publia son premier roman Port-Mélo (Gallimard 2006, Grand-Prix de littérature de l’Afrique noire), il s’est installé au Québec en 2005. En 2009, son deuxième roman, Les pieds sales (Boréal, Seuil), était finaliste au Prix Goncourt. Il est également l’auteur d’un essai, Tierno Monénembo : le roman de l’exil (WVB, 2006). Ses romans s’inscrivent pour une bonne part dans les lieux imaginaires de l’enfance, du voyage et de la mémoire. Il vit sur les bords de la Gatineau, à la frontière du Québec et du Canada anglais. Un troisième roman, Rose déluge, paraît à l’automne 2011 au Boréal. Edem Awumey est également chargé de cours de littérature francophone à l’Université Mcgill à Montréal.
Né à : Apégamé, Togo
Origine : Ewé et Mina – Golfe de Guinée, ancienne côte des esclaves avec Ouidah au Bénin et Elmina au Ghana.
Profession : Auteur, Enseignant.
1. Ce que le fait d’être Noir m’a appris dans la vie :
C’est après avoir quitté l’Afrique que je me suis senti Noir. Dans un regard et un univers qui étaient au départ celui de l’Autre, l’Occident. Ma différence m’était renvoyée à la face. Il y aura des tensions, de l’attention aussi, du rejet ou un désir de communication dans ce regard. La communion peut venir après. Être Noir m’aura appris la réalité d’un mur de préjugés et de la différence négative à briser pour m’imposer. Pour renaître à la fois moi-même et porteur de tous les fruits de la rencontre. Et surtout me libérer des blessures d’une histoire douloureuse, la douleur dont je n’ai pas le monopole, réagir et renaître.
2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :
Et si nous revoyions ensemble ce vieux film qui montre sur une tribune de l’Amérique le pasteur Martin Luther King Jr prononçant son discours «I have a dream»… Oui. Rêver, et se donner les moyens, se battre pour que le rêve prenne forme. Le temps que l’on met pour y arriver n’est pas le plus important. La plus belle réalisation est bien souvent le fruit d’une construction lente, patiente. Se tenir prêt à défendre la liberté, refuser le carcan et l’ordre qui brisent.
3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :
À un immigrant, je dirais ceci : ce pays du Canada sait donner à chacun sa chance. Mais il faut au départ avoir une idée, une vision claire de ce qu’on veut y faire. Prendre le temps de comprendre comment fonctionne cette société. Oser. Et puis… c’est pas rien d’être vraiment bilingue ici ! Une dernière chose : ce pays appartient à tous ceux qui la construisent tous les jours.
Edem Awumay
Voici la chanson Indépendance cha cha, qui me renvoie au temps de la rumba et de l’Afrique des années 1960, celles d’un espoir bien vite brisé.
Depuis le 28 mars 2021, je suis candidate du Bloc Québécois dans Laurier-Sainte-Marie. Ce blogue est maintenant en dormance et ce, jusqu’à la fin des élections 2021. Je vous invite à visiter marieevelyne.quebec pour suivre les actualités me concernant. Merci […]
Je t’ai vue, tu attendais ton burger quand je me suis approchée du comptoir pour passer ma commande. Tu étais là, l’air serein, calme, avec tes dreads roses au bout d’une chevelure entremêlée et d’une longue repousse châtain. Tu attendais […]
Elle est pétillante, elle est joviale, elle est dynamique et elle est peintre. Martine Bertrand s’exprime avec ses pinceaux comme d’autres s’expriment avec les mots et toutes ces qualités se retrouvent sous ses traits de couleur. Le résultat est tantôt […]
Hier soir avait lieu ce fameux concert de musique balinaise dont je vous ai parlé un peu plus tôt cette semaine. Quelques minutes avant le début du spectacle, les sièges de la salle Pierre-Mercure, à Montréal, étaient presque tous remplis. […]
Jeudi le 7 décembre prochain, la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) et son chef Walter Boudreau vous convient à un voyage en Indonésie. Dans sa série hommage, la SMCQ a choisi cette année d’honorer le compositeur canadien José […]
Suivez-moi sur Twitter
Suivez-moi sur Instagram
Ce message d’erreur n’est visible que pour les administrateurs de WordPress
Erreur : pas de compte connecté.
Veuillez aller sur la page de réglages d‘Instagram Feed pour connecter votre compte.
Derniers commentaires