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Sac au dos, comme la fille de Michael Jackson

29 Nov

Sac au dos, comme la fille de Michael Jackson

Que feriez-vous si vous aviez 19 ans les moyens de toutes vos envies?

La fille de Michael Jackson, Paris, qui est actrice et mannequin, a décidé comme tant de jeunes de son âge de partir vers les vieux continents, sac bien vissé sur le dos. Comme quoi les envies de liberté, d’émancipation et de découvertes sont bien universelles. On l’a aperçue mardi, à Rennes, jouant de son ukelele sur une place publique. (vidéo disponible ici)

PJ

Ça ravive en vous des idées de voyage? Ça vous replonge dans de vieux souvenirs? Personnellement, ceux que je conserve de cette époque et d’environ 3 années passées dans les aéroports, sur des bateaux ou à vivre dans des villes étrangères sont des souvenirs impérissables. Ce plaisir de se perdre dans une ville inconnue, de commencer une journée sans savoir où elle nous mènera, cette fébrilité de prendre l’avion sans savoir où on dormira le soir, le regard vierge devant la découverte de nouveaux endroits et de nouvelles cultures, ces odeurs, ces saveurs, ces gens sur notre route, ces rencontres, tout cela est bien unique aux voyages et bien souvent aux premières fois aussi.

Rennes

Ça prend une certaine gymnastique cérébrale (ou de conscience) pour retrouver ces sentiments tout en restant chez soi. De temps en temps, dans une vie devenue sédentaire et pleine de responsabilités, j’arrive à retrouver cette liberté de me sentir touriste chez moi. J’arrive alors à remettre ces lunettes qui font redécouvrir des lieux que l’on côtoie tous les jours, lorsque l’horaire permet de se laisser simplement guider par les événements.

La pleine liberté des voyages de 20 ans, celle des 40 ans et celle des 60 ans doit être accompagnée de réflexions bien différentes… Enfin, je l’imagine. Je n’ai connue que celle des 20 ans. La jolie Paris, quant à elle, semble être au coeur d’un bouleversement de valeurs. J’en veux pour preuve cette photo de Jim Carey qui apparaît sur son compte Instagram:

Je pense que tout le monde devrait devenir riche et célèbre et pouvoir réaliser tous ses rêves, comme ça, chacun réaliserait que ce n'est pas la réponse. - Jim Carey

Je pense que tout le monde devrait devenir riche et célèbre et pouvoir réaliser tous ses rêves, comme ça, chacun verrait que ce n’est pas la réponse. – Jim Carey

Les photos sont issues du compte Instagram parisjackson

(2017)

De Gaulle: à deux doigts de ne pas saluer le public en ’67

25 Juil

De Gaulle: à deux doigts de ne pas saluer le public en ’67

Ces jours-ci, nous célébrons les 50 ans de la visite du général de Gaulle au Québec. À l’été 2002, j’ai eu l’honneur de rencontrer, à Paris, celui qui a eu l’idée de faire venir le général de notre côté de l’océan, M. Pierre-Louis Mallen, aujourd’hui décédé. J’ai fait le récit de cet échange dans un article publié dans Le Devoir, que je reproduis ici.

Je vous propose également l’écoute de deux reportages radio tirés de cet échange et diffusés à l’époque sur les ondes radio de Radio-Canada, où l’homme me raconte les tractations et ruses politiques que les membres de son réseau et lui ont dû faire pour rendre possible ce voyage. Mallen raconte aussi la journée du 24 juillet 1967, vue de l’intérieur, puisque qu’il  faisait aussi partie de ce voyage historique.

Pierre-Louis Malle raconte les événements qui ont mené à la visite de de Gaulle ainsi que les préparatifs du voyage:

 

Pierre-Louis Mallen raconte la visite du général de Gaulle au Québec, rectifie un enregistrement censuré par l’Institut national des archives de France (INA) et cette rumeur, voulant qu’il soit celui qui a soufflé à de Gaulle le fameux « Vive le Québec libre! »:

 

Extrait du Devoir, édition du 29 juillet 2002

Pierre-Louis Mallen raconte le Québec libre!
Il y a [50 ans], le général de Gaulle apparaissait au balcon

29 juillet 2002 | Marie-Ève-Lyne Michel – Détentrice d’un baccalauréat en journalisme, l’auteur a longuement interviewé Pierre-Louis Mallen, qui a joué un rôle clé dans la visite du Général de Gaulle au Québec, le 24 juillet 1967.

Le général de Gaulle, au balcon de l'Hôtel de ville de Montréal, le 24 juillet 1967.

Le général de Gaulle, au balcon de l’Hôtel de ville de Montréal, le 24 juillet 1967.

 

Faire venir le général de Gaulle au Québec, voici la brillante idée qu’a eue un jour Pierre-Louis Mallen. Une idée qui répondait au désir du général et qui allait marquer à jamais l’histoire du Québec. Trente-cinq ans plus tard, l’homme de 93 ans raconte:

«Je suis arrivé au Canada en 1963. Je me suis d’abord installé dans la capitale nationale, ça me semblait normal, à l’Ambassade de France à Ottawa.» M. Mallen, correspondant permanent de la Radiodiffusion-Télévision Française (RTF), avait pour mission d’abreuver la France en information sur le Canada français ainsi que les Français du Canada en information sur la France. « Mais au bout de peu de jours, j’ai compris que ce n’était pas là qu’il fallait que je sois. J’ai renoncé à ma qualité de diplomate, pour avoir ma liberté.» Pierre-Louis Mallen s’est alors installé à Montréal, en tant que journaliste.

Apprenant tranquillement à connaître ce pays, cette culture, M. Mallen se souvient: «J’étais révolté de découvrir qu’un morceau du peuple français, installé dans un pays qu’il a été le premier à civiliser, était tenu pour une sorte d’immigrant arrivé après coup. Je me suis dit: « il faut faire quelque chose, il faut qu’en France on s’en rende compte! »» Avec une verve qui traduit bien son attachement toujours vivant pour ce coin de pays, il poursuit: «Il y avait un état d’esprit dans les réseaux d’information en France qui était épouvantable! Pour eux, le Canada, c’était une colonie anglaise, ou ex-colonie anglaise, on ne savait pas très bien, très grande, très vide, affligée d’un climat abominable et où il y a trop de curés. Telle était la définition!»

Provoquer un choc

Mallen cherchait à provoquer un choc pour qu’en France on comprenne que l’idée qu’on se faisait n’était pas la bonne. «Je ne voyais qu’un moyen: il fallait que le général de Gaulle vienne. J’ai tout fait pour que ça fonctionne, mais il a failli ne pas venir!»

Aux côtés de Mallen, ils étaient une demi-douzaine à avoir développé une véritable passion pour le Québec. Certains étaient même très bien placés, dont Xavier Deniau, député sous de Gaulle. «En 1966, Deniau est venu me dire: « Je suis embêté, mais le général ne veut plus venir. On lui a proposé un programme de voyage manigancé par le Quai d’Orsay, dont il ne veut pas »».

Le gouvernement du Québec avait pris l’initiative d’inviter de Gaulle, qui s’était empressé d’accepter. Le fédéral, affolé à l’idée qu’une province se soit permis d’inviter le président, l’a invité également. De Gaulle aurait répondu: «Je verrai». Le Quai d’Orsay (le ministère français des Affaires étrangères), qui souhaitait éviter de faire des vagues, s’était entendu avec le gouvernement fédéral pour un atterrissage du président de la République à l’aéroport militaire d’Ottawa. De là, tout le programme était établi: grande réception à l’aéroport, dîner chez le gouverneur général et séance spéciale à la Chambre des communes. L’exposition universelle de 1967 ayant constitué le prétexte de la visite, de Gaulle serait ensuite passé à Montréal, à temps pour la journée de la France. «Seulement, poursuit Mallen avec les mots de Deniau, il ne veut pas de ce programme. Il a été invité seul au monde par le Québec, il veut arriver au Québec.»

Deniau et Mallen ont donc dîné ensemble pour tenter de trouver une solution au problème. Et c’est Mallen qui a eu l’idée: «Mais pourquoi il vient par avion? Il n’a qu’à venir par bateau! Et nous mettons la géographie au service de la conjoncture historique où nous sommes. Arrivant par bateau, il commencera par le Québec, forcément!» Les deux hommes sont enchantés, Deniau en parle au président, qui accepte, ne reste plus qu’à trouver le bateau qui pourra emmener le général. Ce sera le Colbert, navire de la Marine française.

«Vive la France»

En 1967, quelques semaines avant le grand voyage du général, Mallen participe aux travaux d’une commission créée par Radio-Canada afin d’étudier la couverture médiatique du voyage. Il était convenu que le général descendrait de bateau à Québec, avant d’emprunter le chemin du Roy qui allait le conduire jusqu’à l’hôtel de ville de Montréal. Là, le maire Drapeau devait accueillir le général, le faire monter dans son bureau, où il signerait le livre d’or, et passer à la terrasse construite spécialement pour l’événement. À ce moment, Mallen intervient: il croit que le général sera acclamé par la foule quand il sera devant l’hôtel de ville. Il faudrait donc lui ouvrir une porte sur la façade afin qu’il puisse saluer le peuple et y mettre un micro et une caméra.

«Ça paraît tout naturel aujourd’hui, mais ça ne l’était pas du tout à cette époque-là! Car les gens se souvenaient du voyage que de Gaulle avait fait en qualité de président de la République, quelques années avant (et avant que le Québec ne soit réveillé), où il avait été accueilli avec indifférence au Québec et avec désinvolture à Ottawa. C’est d’ailleurs ce souvenir qui lui a fait refuser le programme proposé par le Quai d’Orsay.»

 

Arrive enfin le navire du général. Le débarquement se fait un dimanche, à Québec. Alors que de Gaulle descend de la coupée, le Royal 22e régiment joue l’hymne national canadien. «À ce moment là, dans la très petite foule qui était là, dans le port, jaillissent des huées. Les journalistes venus de Paris tombaient des nues. Ils ont tourné les caméras vers ce public. Après quoi le Royal 22e a joué la Marseillaise. Cette fois, de ce petit public ont jailli d’innombrables drapeaux, tricolores et fleurdelisés. Et des hurlements: « Vive la France », « Vive de Gaulle », etc. Voilà l’arrivée. Je vous le raconte parce qu’il faut qu’on le sache. Et on le saura tellement difficilement que je puis vous dire que j’ai fait des recherches dans les archives sonores de la France, tenues par un organisme qu’on appelle l’INA (Institut National des Archives), et que, dans les archives, ce passage est coupé. La caméra tournée vers le public, le son, toute l’histoire de l’hymne national hué n’est pas dans les archives de la France parce que quelqu’un, je ne sais pas qui — je devine dans quel état d’esprit — l’a enlevé. De Gaulle n’avait pas dit un mot, il n’a donc pas créé la situation; mais il l’a révélée au monde par la suite.»

«Vive le Québec Libre!»

Le lendemain, 24 juillet 1967, débute le voyage sur le chemin du Roy. Un parcours de 270 km sur lequel étaient peintes, tout au long, des fleurs de lys. À chaque arrêt, il y avait la population, les maires, les majorettes, les vieux airs français qui jouaient haut et fort. Les discours se succédaient, l’émotion était palpable, de Gaulle répondait aux maires en ajoutant, à chaque village, un mot, une phrase, une idée. Mallen suivait toute l’action en direct, puisqu’il était lui-même du voyage. Ils ont mis dix heures à parcourir les 270 km. «L’enthousiasme allait sans cesse en augmentant. Les gens étaient venus de villages lointains, on en voyait tout au long de la route, c’était extraordinaire!»

Drapeau, dans l’après-midi, s’affaire aux derniers préparatifs. Il fait le tour de son hôtel de ville et aperçoit un câble qui s’étend vers le balcon. C’est pour le micro qui devrait permettre au Général de saluer la foule. Mais comme de Gaulle devait passer directement du bureau du maire à la terrasse où 600 notables invités l’attendraient, Drapeau a demandé à ce qu’on enlève le micro. «Il y avait un technicien, pris entre deux devoirs, celui d’obéir au maire et celui d’obéir aux consignes qu’on lui avait données, à ma demande, enlève le micro du milieu du balcon et le met dans le coin.»

Arrivée du général de Gaulle à l'hôtel de ville de Montréal, 24 juillet 1967. Archives de la Ville de Montréal.

Arrivée du général de Gaulle à l’hôtel de ville de Montréal, 24 juillet 1967. Archives de la Ville de Montréal.

 

Charles de Gaulle arrive enfin devant l’hôtel de ville de Montréal. La foule est dense et lui offre un accueil faramineux. Pierre-Louis Mallen est du nombre. Il a choisi de rester à l’extérieur, pensant à son micro et souhaitant qu’il se passe «quelque chose».

«De Gaulle entre, avec Drapeau, raconte Mallen. La foule continue à hurler des acclamations. Tout d’un coup, la porte s’est ouverte. De Gaulle est apparu, a salué. Les gens criaient: « Un discours! Un discours! »» Il poursuit, donnant vie et prêtant sa voix aux personnages dont il parle: «Sur le balcon, de Gaulle s’exclame: « Mais, je vais leur répondre! » Et le maire: « Mon général, ce n’est pas possible, il n’y a pas de micro ». À ce moment-là, souligne Mallen, intervention de la providence! C’était trois ans avant la mort de de Gaulle, il avait été opéré de la cataracte et n’y voyait plus très bien. De Gaulle dit alors: « Et ça alors, qu’est-ce que c’est? » Drapeau: « Non, non! Il ne marche pas! » Le technicien qui se trouvait là: « Oui, oui, M’sieur l’maire, il marche très bien! » et il met le micro au milieu du balcon. De Gaulle entame alors son fameux discours, qui se terminera, dans une totale euphorie au pied du balcon, par la phrase devenue célèbre: « Vive le Québec Libre! »»

Un cri historique

Mallen était ravi. De Gaulle avait fait ce qu’il souhaitait voir faire depuis déjà quatre ans. Une fois le général disparu du balcon, Mallen est entré dans l’hôtel de ville, laissant la foule en délire derrière lui. Il est monté sur la terrasse, pour rejoindre l’auditoire des 600 notables invités par le maire, auditoire morne, effondré.

Le général de Gaulle signe le livre d'or sur la terrasse de l'hôtel de ville de Montréal, 24 juillet 1967. Archives de la Ville de Montréal.

Le général de Gaulle signe le livre d’or sur la terrasse de l’hôtel de ville de Montréal, 24 juillet 1967. Archives de la Ville de Montréal.

 

Mallen s’est assis à côté d’un ami, un diplomate français. «Je lui ai dit: « Mon cher ami, quelle journée nous avons vécue! » Il m’a répondu: « Oui, mais c’est dommage! Il est allé trop loin à la fin, il a dit un mot de trop ».

« Ah! Mais pas du tout! S’il ne l’avait pas dit, il n’aurait rien fait, parce que tout ça aurait été oublié. Tandis que maintenant, ce ne sera pas oublié, c’est terminé. C’est maintenant un cri historique. »»

Pierre-Louis Mallen a d’ailleurs été admis, en 1982, membre correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques, l’une des cinq académies de l’Institut de France, pour avoir joué un rôle désormais historique. Il a également été le premier non-Québécois a recevoir, en 1989, la médaille Bene Merenti De Patria, décernée par la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, pour avoir rendu un service exceptionnel à la patrie. À cela, il répond simplement, humblement : «J’ai le sentiment, effectivement, d’avoir fait mon devoir».

Absorbé par les événements dont il vient de faire le récit, Mallen avoue: «J’ai un grand regret. C’est de ne pas avoir pensé à rassurer de Gaulle après les événements. Beaucoup de gens ont dit qu’il avait crié le slogan d’un parti, celui du RIN. Or, je témoigne, pour avoir très bien connu le RIN et assisté à toutes ses réunions de 1963 à 1967, que leur slogan n’était pas « Vive le Québec libre ». C’était « Le Québec aux Québécois », c’était « Notre État français nous l’aurons » (une phrase du chanoine Groulx), etc. Cette formule était tellement simple que l’on a cru et prétendu que c’était le slogan d’un parti. Mais on l’a tellement dit et répété que je crains que de Gaulle ait fini par penser lui-même qu’il avait fait une erreur. J’ai un grand remords de ne pas m’être efforcé, avant sa mort, d’aller lui dire que les gens qui racontent ça sont soit des ennemis, soit des gens qui se trompent.»

«Tout au long de ce voyage, on ne parlait que de liberté, « France libre! », « Québec libre! », mais jamais personne n’a dit « Vive le Québec libre! », avant le 24 juillet 1967, à 19h43. De Gaulle a inventé cette expression, mais elle est tellement simple et naturelle qu’on s’étonne qu’elle n’ait pas été toujours été employée. Mais elle ne l’était pas, et ça je l’affirme!

Je dirais que ce jour-là, parce que c’était évidemment très audacieux, de Gaulle a fermé le manuel du protocole pour ouvrir le livre de l’histoire.»

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Vous pouvez voir des photos de cette journée mémorable sur le compte Flickr des Archives de la Ville de Montréal.

25 juillet 2017

Flashback. Paris 1999.

8 Jan

Flashback. Paris 1999.

Les pieds posés sur les pavés arrondis par le temps. Rue Dante, coin Galande, à deux pas du parvis de Notre-Dame. Prête pour l’aventure, j’emménageais dans la Ville Lumière. Une bague à l’orteil, l’esprit libre comme les dix doigts de mes mains, j’embrassais la vie et ses rebondissements. J’écoutais Vaya Con Dios, tout comme ce matin. Le café fumait, tout comme ce matin. Et j’écrivais, tout comme ce matin. J’en ai noirci, des pages, de mille observations, milles réflexions, amusantes, cocasses et parfois simplistes. Je dois avoir près d’une quinzaine de cahiers Clairefontaine gribouillés des illuminations du quotidien. Au fil du temps, je les ai appelées mes « anecdotes urbaines ». Elles sont partout, il suffit d’ouvrir l’oeil, de tendre l’oreille, elles sont là et elles s’offrent le plus souvent avec gaieté à qui veut bien les voir.

J’écoutais Vaya Con Dios, tout comme ce matin, et le café fumait. J’ai bien voyagé et j’ai bien observé durant cinq belles années. Puis, s’en est suivie la sédentarité, un décennie complète sans bouger. Bah ! J’ai bien mis l’orteil une ou deux fois dans l’eau salée, mais on ne peut pas dire que le voyage faisait partie de ma vie. Je dois admettre qu’elle a aussi son charme et ses joies, la sédentarité. Mais cette année, j’ai rompu. Rompu avec le rythme, les habitudes, la vie effrénée. J’ai mis un grand hola ! j’ai tout retourné, « viré de bord » comme on dit en bon Québécois, et décidé de retrouver ce qui me faisait vibrer… J’ai relu mes anecdotes et eu envie d’en écrire encore.