Dorothy Rhau est humoriste. Exubérante comme pas une, elle a quitté la stabilité de son emploi en ressources humaines dans le milieu pharmaceutique pour se lancer à l’assaut des planches. Celle qui faisait déjà un peu de radio a aussi travaillé comme recherchiste pour quelques émissions de télévision. Déterminée à atteindre son objectif, Dorothy s’inscrit à un cours du soir à l’École nationale de l’humour, avant de présenter son premier numéro devant public, en 2010. En septembre 2012, elle monte sur scène avec son premier one woman show : Recto Verso. Le 9 février 2013, elle présentera 100% CACAO, un spectacle fait sur mesure pour le Mois de l’histoire des Noirs.
Née à : Montréal, Canada
Origine : Haïtienne
Profession : Humoriste
1. Ce que le fait d’être Noire m’a appris dans la vie :
Parce que j’ai la peau noire… à toujours exceller… pour me tailler une place digne et respectable dans la société.
2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :
Ce que j’ai dit lorsque j’étais porte-parole du mois de l’histoire des Noirs: « Si on a la peau foncée… c’est pour foncer et défoncer les portes. »
3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :
Quand je reçois des gens à la maison, je fais tout pour les mettre à l’aise. Après un temps, il m’arrive de leur dire: « Faites comme chez vous… chez moi… tout en respectant mes principes et mes valeurs. »
Jenny Salgado est chanteuse. Née à Montréal, elle a grandi dans le quartier Saint-Michel. Elle s’est fait connaître en 1996 avec le groupe hip hop francophone Muzion, qui s’est mérité plus d’un honneur à l’ADISQ et aux Urban Music Awards, pour ne nommer que ceux-là. Les tournées ont permis au groupe des collaborations avec Wyclef Jean, des ouvertures des spetacles d’Eminem et NTM, et l’ont même conduit sur la scène du Zénith, à Paris. La critique remarque rapidement la plume talentueuse de Jenny, qui est aussitôt sollicitée par plusieurs artistes interprètes. En 2010, Jenny sort son premier disque solo, Et tu te suivras, qui démontre bien toute la polyvalence de l’artiste dans les styles musicaux choisis pour s’exprimer.
Selling dreams, giving away reality checks. Spécialiste du vide (sais pas encore si je le creuse ou le remplis) La game ? Le bluff ??? J’ai pris un pari : J’suis all in. Je ne sais pas jouer ma vie… Mais je sais la gagner.
1. Ce que le fait d’être Noire m’a appris dans la vie :
J’aurais pu répondre en joke pour faire l’intéressante et demander en retour qu’est-ce qu’on désapprend quand on n’est pas noir ? Mais y’a absolument rien de drôle à cette proposition. En effet, quand on n’est pas noir, on ne sait pas être noir.
Dès l’instant où j’ai atteint l’âge de remarquer les différences que caractérisent l’origine comme l’originalité de chaque être humain, j’ai compris que c’est la manière dont on manifeste celles-ci qui forgera à jamais notre définition et notre existence…
J’ai appris que nous ne sommes que ce que nous sommes aux yeux des autres. J’ai été noire à partir du moment où on me l’a fait remarquer. À partir du moment où, parmi toutes les spécificités qui forment mon individualité, le fait d’être noire fut la première et la dernière à partir de laquelle on me distinguait.
Il n’en tenait donc qu’à moi de présenter ma négritude.
J’ai appris que l’homme, de par sa nature, a d’abord et avant tout l’instinct de se protéger de ce qu’il ne connaît pas.
Que ce sera donc mon obligation, de présenter ma négritude.
J’ai appris que ce sont les luttes pour ou contre les différences et les appartenances qui ont taillé notre histoire.
Qu’être noire avait toujours été mon premier foyer, ma première famille et mon premier champ d’honneur.
Que ce sera mon drapeau et ma victoire de présenter ma négritude.
J’ai appris toute la beauté de mes gènes, de ma force naturelle ancestrale. Toute la grandeur et la profondeur ancrée de mon histoire. Tout mon pouvoir biologique et spirituel, intrinsèque et spontané.
Que plus un être humain, au nom de son peuple, sait se battre pour exister, plus il sait vivre et plus il sait aimer.
J’ai appris que ce sera mon œuvre de présenter ma négritude.
J’ai compris que personne ne peut te raconter mieux que toi-même.
Que si tu ne parles plus de toi, si tu ne te souviens plus de toi, si tu éparpilles plus d’énergies à prouver aux autres ta conformité plutôt qu’à démontrer la valeur bien plus profitable de tes distinctions, tu t’éclipseras toi-même. Tu t’assujettiras jusqu’à disparaître complètement. Ne cherche pas ton maître. C’est toi.
J’ai appris que c’était mon impératif de me présenter à la négritude.
La négritude sera définie à partir de moi.
2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :
J’peux seulement dire qui je suis, pourquoi je marche et qu’est-ce qui a marché pour moi :
Mon swag, mon attitude, mon caractère me démarquent et illuminent celle que je suis quand je me présente. Mais c’est le fait de savoir d’abord exactement qui je suis et qui dans l’histoire a marché sur mon chemin bien avant moi, qui me donne cette confiance et cette originalité.
C’est ce qui me permet de regarder n’importe qui droit dans les yeux quand je dis ce que je pense et surtout, ce que je sais.
C’est ce qui fait que personne n’a jamais pu me marcher sur les pieds ou me faire douter de moi-même et de ma valeur.
Personne ne peut me reprocher cette confiance parce qu’elle est sincère. Parce qu’elle est justifiée. Parce que je connais et respecte mon histoire et que j’peux donc backer tout ce que je choisis d’être et tout ce que je choisis de faire en suite d’elle. Et c’est ce qui me permet d’avancer, la tête haute, en appliquant et en exigeant le même respect partout où je vais, comme si j’étais chez moi. Alors quoi ?
3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :
Bienvenue parmi ce peuple nouveau que vous avez choisi. Il vous choisira à son tour si vous savez l’aimer et le respecter, comme dans toutes relations.
Or, ce sentiment doit se conjuguer d’abord à la première personne de la singularité. N’ayez crainte. Immigrer ne veut pas dire s’oublier, se laisser derrière. C’est l’art et l’amour de savoir s’ajouter, au moins autant qu’on prendra. De savoir accentuer pour marquer l’assimilation de son identité. De savoir partager pour se donner sans se perdre, pour porter sans être piétiné.
C’est avoir le courage et la civilité de s’imprégner de la culture qui te reçoit, de la tenir en estime, de la représenter sans jamais cacher celle d’où tu viens et que tu garderas dans ta définition et ta détermination, peu importe où tu te retrouveras.
À tous les immigrants qui ont dû se déloger de leurs pays et de leurs histoires pour tenter d’offrir l’autre côté de notre réalité déséquilibrée à leurs enfants ou à leurs avenirs, qui ont dû s’exiler, les bras fatigués mais ouverts, comme leurs cœurs serrés, qui ont la force de porter les emblèmes, les combats, les victoires et les défaites, les aspirations et les rêves de plus qu’un drapeau… à mes parents, merci.
Je tâcherai de vous rendre honneur et de ne pas vous décevoir.
Tetchena Bellange est comédienne et réalisatrice. Elle a déjà pris part à une trentaine de productions télévisuelles et cinématographiques, francophones comme anglophones. Diplômée en cinéma à l’Université de Montréal, Tetchena tombe un jour sur un reportage qui traite de l’esclavage en Nouvelle-France. Choquée par ce qu’elle y apprend et choquée de constater que ce pan de l’histoire de notre pays avait été occulté dans les manuels scolaires ayant guidé son apprentissage, elle décide de faire sa part pour corriger la situation. En 2011, elle signe la réalisation du documentaire Les mains noires, dans lequel elle interprète également l’esclave Marie-Josèphe Angélique. Deux ans après sa sortie, le film aura été présenté dans une vingtaine de festivals à travers le monde, en Amérique, en Europe et en Afrique.
Née à : Montréal, Canada
Origine : Haïti
Profession : Comédienne, réalisatrice
1. Ce que le fait d’être Noire m’a appris dans la vie :
J’ai appris que ma différence fait mon unicité. Et aussi, que chaque être humain peut se reconnaître dans l’autre, peu importe sa race, son sexe ou sa religion.
2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :
Perséverez. Les plus grands obstacles sont toujours à l’intérieur de nous-mêmes, il est de notre responsabilité de les dépasser pour grandir.
3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :
Mes parents ont immigré à Montréal pour bâtir une vie meilleure et c’est en travaillant et en abattant les obstacles l’un après l’autre qu’ils y sont parvenus. C’est un pays riche d’opportunités pour qui se retrousse les manches.
Brian Tyler est né au Nouveau-Brunswick. Il a grandi en banlieue de Montréal, a aussi vécu à St-Jean-sur-Richelieu, avant de s’installer à Lachute. Technicien en éléctroménager et grand amateur de blues, il a commencé à chanter à l’âge de 36 ans. Déterminé à accroître la vitalité musicale de sa région, il a fondé, en 2007, le Festival Lachute en Blues. En 2009, le groupe Brian and the Bluestorm sortait son premier disque, dont le charismatique chanteur signe la majorité des textes et des musiques. Brian Tyler participe actuellement à l’émission La Voix, à TVA, et fait partie de l’équipe de Marc Dupré.
Né à : Frédéricton (NB), Canada
Origine : Barbade
Profession : Technicien en électroménager, frigoriste, chanteur
1. Ce que le fait d’être Noir m’a appris dans la vie :
J’ai appris que, malgré ma différence, je peux réussir comme tout le monde. Parfois, il faut apprendre à accepter les autres avant de souhaiter qu’ils nous acceptent. Si j’agis en me considérant différent, on me traitera ainsi. Si j’agis comme une bonne personne, on acceptera ce fait et on me traitera comme une bonne personne.
2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :
Je le répète : Si j’agis en me considérant différent, on me traitera ainsi. Si j’agis comme une bonne personne, on acceptera ce fait et on me traitera comme une bonne personne.
Ça fait très longtemps que je travaille pour atteindre mes buts. Je peux même dire qu’il y a eu des moments où j’ai voulu baisser les bras et flusher tous mes rêves aux toilettes! Mais j’ai toujours su reconnaître une petite lueur d’espoir au fond de moi, parfois à des moments très inattendus. Une fois, au restaurant, j’ai entendu une personne parler en bien de moi, alors qu’on ne se connaissait même pas. Ça m’a rassuré de savoir que ce que je faisais avait une portée et un effet positif. Donc, j’ai continué de faire les choses qui, à mon avis, pouvaient faire une différence et tout à coup, je me suis retrouvé sur un plateau de tournage devant
2 500 000 téléspectateurs! Wow!
3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :
Tous simplement : « Bienvenue » !
La vie sera ce que vous en ferez!
Dominique Anglade est présidente de la Coalition Avenir-Québec. Cette fille d’une mère féministe et d’un père géographe et auteur, l’un des fondateurs de l’Université du Québec à Montréal, a grandi au Québec et passé trois années de son adolescence en Haïti. Diplômée de l’École Polytechnique de Montréal et de l’École des Hautes Études Commerciales, Dominique a assumé des postes de direction et de conseil stratégique, avant de faire le saut, en 2012, dans l’arène politique. Elle a aussi mis sur pied la fondation KANPE, dont la mission est de combattre le cycle de pauvreté en Haïti, en rendant les familles haïtiennes autonomes financièrement.
1. Ce que le fait d’être Noire m’a appris dans la vie :
Il y a essentiellement deux choses qui déterminent l’avenir d’un enfant. D’abord, le pays dans lequel il naît, et ensuite, les parents qu’il a. En naissant au Canada, on a de bien meilleures chances qu’en naissant en Haïti. Le fait que mes parents soient des Noirs haïtiens m’a donné la conviction profonde que notre passage sur terre se doit d’être une lutte d’abord et avant tout pour une meilleure justice sociale. Une justice sociale qui permet de combler les écarts créés à la naissance.
2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :
Trois choses :
-Soyez fiers de ce que votre culture d’origine vous apporte et bâtissez pour construire des liens avec les autres de toutes origines. C’est au contact d’autres cultures que les cultures évoluent. Le Québec, c’est chez vous.
-Toujours, toujours, toujours livrer la marchandise et ce à quoi vous vous êtes engagés. Vous êtes par défaut des ambassadeurs de votre communauté.
-Trouvez des personnes qui croient en vous et des personnes en qui croire.
3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :
Mes parents étaient des immigrants mais je trouve cela plus difficile de conseiller des immigrants quand, moi-même, je ne l’ai pas été… Mais deux réflexions :
-Encouragez le plus possible l’intégration de vos enfants à leur nouvelle réalité, même si cela crée chez vous une déchirure. C’est aussi par eux que vous prendrez pieds.
-Trouvez-vous des gens en qui vous avez confiance et posez toutes les questions possibles et inimaginables pour bien saisir et apprivoiser votre nouvel environnement.
Oliver Jones est un pianiste Jazz montréalais. Enfant prodige, il a donné ses premiers concerts à l’âge de 5 ans. Pianiste de formation classique, il deviendra le directeur musical d’un orchestre de variété portoricain, le Kenny Hamilton Show Band, avec qui il parcourra l’Amérique et l’Europe, durant une quinzaine d’années. De retour à Montréal, au début des années 80, il commence à se faire un nom dans le monde du jazz. Il se produira au Festival International de Jazz de Montréal dès 1981 et en fera un rendez-vous annuel jusqu’en 1999. Amsterdam, New York, Copenhague, Sydney, il aura porté sa musique tout autour de ce vaste monde. À 78 ans, il est toujours actif sur la scène de la musique jazz.
Lieu de naissance : Montreal, Canada
Origine: Antilles (Barbades)
Profession : Jazzman
1. Ce que le fait d’être Noir m’a appris dans la vie :
Ce que le fait d’être Noir m’a appris, c’est que même si j’oublie de temps à autre que je suis Noir, il y aura toujours quelqu’un sur mon chemin pour me le rappeler, par ses mots ou ses actions.
2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :
Au cours de nos vies, nous serons systématiquement testés. Que cela ne vous serve pas d’excuse pour cesser d’essayer. Faites un effort encore plus grand. Que cela vous motive à vous réaliser à votre plein potentiel dans la vie.
3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :
Lorsque quelqu’un remet en question votre statut en Amérique, rappelez-lui qu’à moins de porter un nom semblable à “Sitting Bull” ou “Geronimo”, à un moment ou un autre, on a tous été immigrants.
Oliver Jones, Montreal’s own celebrated Jazz pianist, began his career before he started kindergarten. Oliver was a child prodigy, and gave his first concerts at the tender age of 5. Classically trained, he went on to become the musical director of a Puerto Rican variety ensemble, the Kenny Hamilton Show Band, with whom he toured the Americas and Europe over a 15-year period. In the early 80s, Oliver came home to Montreal to make a name for himself in the jazz world. He made his first appearance at the famed Montreal Jazz Festival in 1981, and delighted fans by coming home to perform at the Fest every year until 1999. Amsterdam, New York, Copenhagen, Sydney – his music has spanned continents and cultures all around the world. At 78, Oliver is still active, and passionately involved in the jazz scene.
Place of birth: Montreal, Canada
Black roots from: West Indies (Barbados)
Profession: Jazzman
1. What I have learned in life from the fact of being Black :
What I have learned about being Black is, even if I forget from time to time about being black, someone will always be there to remind me by words or by their actions.
2. What I’d like to tell the young people reading my note :
Throughout our lives we will consistently be tested. Don’t use this as a excuse to stop trying. Try harder. Use this as a reason to achieve your full potential in life.
3. What I’d like to let an immigrant know :
When someone questions your status here in the Americas, tell them that unless their names are akin to » Sitting Bull or Geronimo » then they should be reminded that at one time or another – we were all Immigrants.
Quand on est Noir, on n’y pense pas tous les jours, même qu’on l’oublie, la plupart du temps.
Mais quand on est Noir, il y a toujours des événements qui nous le rappellent, des regards, des paroles, des blagues. Ce n’est pas forcément méchant, mais on nous ramènera forcément à cette caractéristique physique : nous sommes Noirs.
Il y a aussi des moments charnière de la vie, où, selon les personnes, il peut être difficile de se sentir différent des autres. Je pense à la rentrée dans une nouvelle école, je pense à l’adolescence, à un déménagement dans une communauté homogène et blanche, je pense aussi au déracinement qu’impose l’immigration. À ces moments, on devient confrontés à l’être que nous sommes, au plus profond de nous. Si notre perception de l’enveloppe qui nous habille se révèle être un frein, il faut alors à tout prix développer une intériorité forte et sereine, à partir de laquelle la lumière pourra jaillir et ouvrir chacun à son plein potentiel.
Une inspiration par jour
À tous ceux qui, au fil de mes années de travail, m’ont dit manquer de modèles, je vous dédie le prochain mois.
Chaque jour, au cours de ce Mois de l’histoire des Noirs, je vous propose de découvrir une personnalité inspirante et noire. Chaque personne répondra à trois questions, toujours les mêmes, partageant ainsi sa perspective; sa perspective d’humain, sa perspective de Noir, migrant ou non, afin que vous puissiez forger la vôtre ou vous en inspirer. Certaines réponses seront courtes, d’autres plus longues, mais chacune pourra enrichir votre journée d’une réflexion inspirée, peu importe que vous soyez Noir, Blanc, métissé ou d’une autre origine.
Perspective : Noirs, c’est la perspective de plusieurs Noirs.
2012 Animation d’une émission web de 30 minutes sur la représentation des Noirs à la télévision québécoise, avec présence des représentants des grands réseaux de télévision du Québec (SRC, TVA, TQ).
2010-2012 Invitée dans diverses émissions de radio et de télévision sur le sujet de l’identité noire et de l’histoire des noirs (Les lionnes (RC), Autour de l’Histoire (MAtv), Tam Tam Canada (RCI), etc.)
2010 Idéatrice et coanimatrice de l’émission documentaire Couleur : Noirs (vidéo), qui s’intéresse à l’identité noire au Québec | Nomination au Gala des Prix SOBA, artiste féminine dans une émission de télé
2009 Reportage radio diffusé à Radio-Canada sur la perception qu’avaient d’eux-mêmes les Noirs de Montréal, selon les quartiers, au lendemain de l’élection d’Obama. Autoportrait: Noirs sur fond Blancs (audio)
2008 Animation de l’émission Pareils pas pareils, à VOX (maintenant MAtv), 12 émissions d’une heure portant sur l’intégration des immigrants et le multiculturalisme | Nomination au Gala des Prix SOBA, artiste féminine dans une émission de télé
2002 Reportage radio diffusé à Macadam Tribus, Radio-Canada, sur les origines de la langue créole
Si l’esclavage m’était conté, j’apprendrais sans aucun doute une tonne de choses.
Si l’esclavage m’était conté, j’aurais mal jusque dans mes fibres les plus fines de tant d’horreurs et d’injustices.
Si l’esclavage m’était conté, une partie de moi se sentirait soulagée de vivre en Amérique du Nord, à notre époque, alors qu’une autre partie souffrirait de l’injustice qui perdure là-bas, d’où vient l’autre moitié de mon être.
L’esclavage ne m’a pas été conté à l’école. Mais l’esclavage, je le sais, je le lis.
Et quand je m’y projette, je craque, comme dans Couleur: Noirs…
Difficile de faire autrement, coincée au fond […]
Depuis le 28 mars 2021, je suis candidate du Bloc Québécois dans Laurier-Sainte-Marie. Ce blogue est maintenant en dormance et ce, jusqu’à la fin des élections 2021. Je vous invite à visiter marieevelyne.quebec pour suivre les actualités me concernant. Merci […]
Je t’ai vue, tu attendais ton burger quand je me suis approchée du comptoir pour passer ma commande. Tu étais là, l’air serein, calme, avec tes dreads roses au bout d’une chevelure entremêlée et d’une longue repousse châtain. Tu attendais […]
Elle est pétillante, elle est joviale, elle est dynamique et elle est peintre. Martine Bertrand s’exprime avec ses pinceaux comme d’autres s’expriment avec les mots et toutes ces qualités se retrouvent sous ses traits de couleur. Le résultat est tantôt […]
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