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Clocky et Tocky, les alliés de vos matins: ma chronique à Cap sur l’été

9 Sep

Clocky et Tocky, les alliés de vos matins: ma chronique à Cap sur l’été

Au cours de l’été 2013, à Cap sur l’été, en tant que collaboratrice techno officielle de l’émission, j’ai présenté une chronique portant sur les réveille-matin. Voici un complément d’information sur Clocky et Tocky.

Oh que ce n’est pas facile de recommencer à se lever tôt avec la rentrée! Tant les parents que les enfants y goûtent, on passerait tous volontiers une heure ou deux de plus au lit chaque matin! Mais quand il faut vraiment se tirer hors des couvertures, que faire? On fait appel à Clocky ou son petit frère Tocky, deux réveille-matin d’une efficacité redoutable ! Et je pèse mes mots: efficacité re-dou-table !

Cocky et Tocky sont deux petits réveille-matin qui se mettent à se déplacer dans votre chambre à coucher lorsqu’ils sonnent. Gare à vous si vous n’avez pas réussi à les arrêter à temps! Il faudra vous lever, courir pour les retrouver (quitte à ramper sous le lit!) et les arrêter. Essayez un peu de vous rendormir avec ça!

Ces petits frères du matin sont la création de Gauri Nanda. Elle était étudiante de design au MIT lorsqu’elle a conçu Clocky, en 2005.  Au début, Clocky était recouvert de tapis et ressemblait à une petite bête. Nanda a remporté un prix de design avec cette création et, satisfairte, a laissé le tout de côté.  Quelques mois plus tard, le MIT a parlé de ce projet sur son site web, information qui a été reprise sur d’autres sites et, effet boule de neige, en moins de deux semaines, le mot Clocky était sur toutes les lèvres. Si bien que Gauri Nanda a été invitée à présenter son invention à l’émission matinale Good Morning America (l’émission matinale la plus regardée aux É.-U). Devant tant d’engouement, elle a fondé Nanda Home et commercialisé son réveil-matin en 2006. Elle a vendu, au cours des 5 ou 6 premières années, plus de 500 000 exemplaires. Clocky était donc né.

Maintenant, le réveille à deux roues a un petit frère, tout rond, du nom de Tocky. Au lieu de se mettre à rouler sur des roues lorsqu’il sonne, celui-ci se déplace en tournant sur lui-même. Tocky a aussi la possibilité d’enregistrer votre voix ou des fichiers mp3 qu’il fera jouer en guise de sonnerie. Clocky est aussi un peu plus indulgent: il vous donne une chance de snoozer avant de se barrer et chantonnant dans votre chambre! Comme c’est sympa!

Les deux appareils sont en vente, notamment, à la boutique du Musée d’art contemporain de Montréal. Ils fonctionnent tous deux avec des piles AAA.

Coût approximatif: Clocky 60$  /  Tocky 80$

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L’émission Cap sur l’été est diffusée tous les jours, à Radio-Canada, de 16h à 17h30, en rediffusion à 23h.
On peut revoir l’émission du 24 juillet ici (ma chronique arrive à 40:43 min).

 

Les écouteurs Zik: ma chronique à Cap sur l’été

3 Sep

Les écouteurs Zik: ma chronique à Cap sur l’été

Au cours de l’été 2013, à Cap sur l’été, en tant que collaboratrice techno officielle de l’émission, j’ai présenté une chronique sur les écouteurs ZIK. Voici un complément d’information.

Le casque d’écoute sans fil ZIK, de Parrot, est dessiné par le designer et architecte Philippe Starck. La particularité de ce casque d’écoute, c’est que son contrôle est entièrement tactile. Monter ou baisser le volume, interrompre l’écoute de votre musique, revenir à la plage précédente ou passer à la suivante, tout cela se fait en glissant délicatement le doigt sur l’oreillette droite. Et vous aurez presque un air de chef d’orchestre en le faisant!

Une connexion est établie par Bluetooth avec votre téléphone intelligent, votre PC ou votre Mac et la liste de lecture en est automatiquement partagée. Vous souhaitez faire entendre votre musique à un ami qui a ses propres écouteurs? Il vous suffit d’accoler votre téléphone (NFC) contre son oreillette gauche quelques instants et l’appariement se fera automatiquement.

Vous pouvez aussi programmer les écouteurs pour y entendre la sonnerie de votre cellulaire, et ainsi avoir une conversation téléphonique en conservant le casque d’écoute sur les oreilles, les micros dissimulés sous les oreillettes s’occuperont de transmettre votre voix.

Grâce à ses microphones, ZIK captera l’intensité du son ambiant et viendra le réduire pour vous faire profiter pleinement de la qualité musicale offerte par les écouteurs. Le bruit peut ainsi être réduit jusqu’à 25 décibels.

Lorsque la pile est complètement chargée, elle a une autonomie de 6h si on utilise le casque d’écoute avec toutes les fonctions actives. Pour recharger le casque, on le branche à l’ordinateur, grâce à un câble micro USB fourni.

Coût approximatif: 450$

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L’émission Cap sur l’été est diffusée tous les jours, à Radio-Canada, de 16h à 17h30, en rediffusion à 23h.
On peut revoir l’émission du 24 juillet ici (ma chronique arrive à 34:19 min et le casque d’écoute ZIK à 37:34 min).

*Merci à Damien Guinet pour le prêt du casque d’écoute pour les besoins de l’émission !

 

Les vêtements Del Sol: ma chronique à Cap sur l’été

2 Sep

Les vêtements Del Sol: ma chronique à Cap sur l’été

Au cours de l’été 2013, à Cap sur l’été, en tant que collaboratrice techno officielle de l’émission, j’ai présenté une chronique sur des vêtements technos. Voici un complément d’information sur les vêtements Del Sol.

Ceux qui ont l’habitude des croisières connaissent probablement les vêtements Del Sol, souvent vendus sur les bateaux ou dans les ports. Maintenant, ceux qui n’ont pas le pied marin peuvent aussi en profiter puisque le Québec a sa propre boutique, située dans les Laurentides, à St-Sauveur. On y offre une panoplie de vêtements et de gadgets pouvant changer de couleur au soleil.

Del Sol est une entreprise américaine qui a vu le jour en 1994. D’un simple point de vente dans un centre commercial de l’Utah (E.-U.), la marque a gagné en popularité au point d’être offerte dans plus 140 points de vente, répartis dans une trentaine de pays.

Del Sol s’est inspiré d’une technologie développée par la NASA pour créer le Spectrachrome, un savant mélange d’encre et de cristaux. Une fois exposés au soleil, ces cristaux changent de forme moléculaire pour révéler une couleur jusque-là cachée. On pourrait comparer le phénomène à une fleur qui éclot au soleil et qui laisse voir toute sa beauté.

T-shirts, robes, vernis à ongles, jouets de plage, lunettes, montres, bijoux, tout y passe ! Il y en a pour les petits comme pour les grands. Les plus jeunes seront sans doute aussi séduits par la gamme de produits Disney, nouvellement disponible à la boutique de St-Sauveur.

Il faut cependant faire attention à l’entretien, car la chaleur peut détruire les cristaux et votre vêtements en perdrait du même coup ses couleurs. Il vaut donc mieux laver à l’eau froide et suspendre pour sécher. Ainsi, vous serez assuré de faire sensation dès que le soleil se montrera le bout du nez!

Coût approximatif: Abordable, variable selon les vêtements et accessoires.
Note: Durant la saison estivale, on peut aussi trouver les produits Del Sol dans un stand du Vieux Port de Montréal.

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L’émission Cap sur l’été est diffusée tous les jours, à Radio-Canada, de 16h à 17h30, en rediffusion à 23h.
On peut revoir l’émission du 6 août ici (ma chronique arrive à 48:20 min).

 

Your Extra Life: ma chronique à Cap sur l’été

1 Sep

Your Extra Life: ma chronique à Cap sur l’été

Au cours de l’été 2013, à Cap sur l’été, en tant que collaboratrice techno officielle de l’émission, j’ai présenté une chronique sur la nouvelle application Your Extra Life. Voici un complément d’information.

Connaissez-vous Your Extra Life? Si non, je crois que vous allez être séduits…

Your Extra Life est une application mobile développée par une bande de gars de la région de Québec et lancée au cours du mois de juillet dernier. Son but? Pimenter votre vie ! L’application consiste en une série de défis que vous devez relever, photo à l’appui, et poster sur le réseau social. Chaque défi relevé en débloque de nouveaux, plus difficiles. Un tribunal formé des autres membres du réseau aura ensuite la tâche de trancher entre la réussite ou l’échec de votre défi. Après un certain délai, si le verdict penche en votre faveur, vous passerez au prochain niveau, plus audacieux.

Your Extra Life propose six catégories: Gourmet, Nightlife, Culture, Romance, Altruisme et la toute nouvelle « Geek ». Chacune des catégories comporte son lot de défis, organisés sous forme d’arbre.

 

 

Cette application est là pour tuer la routine. En choisissant de l’intégrer à votre vie, vous pourriez vous trouver à menotter un inconnu dans un bar, embrasser votre chauffeur de taxi à la fin d’une course ou encore donner un baiser torride sous la pluie à celui ou celle qui fait battre votre coeur. Pas banal !

En tout, l’application présente quatre sections: les actualités pour vous amuser en regardant les défis des autres, les défis pour vois faire sortir de votre zone de confort, le tribunal qui gentiment juge vos performances ainsi que votre profil, qui présente le sommaire de vos performances.

Alors, on s’y retrouve ? Quelqu’un vient boire un cocktail avec moi, préparé dans un pot Masson ? Défi facile, mais sympa !

Coût approximatif: Gratuit sur l’App Store. Pour le moment, uniquement disponible sur iOS (iPhone)

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L’émission Cap sur l’été est diffusée tous les jours, à Radio-Canada, de 16h à 17h30, en rediffusion à 23h.
On peut revoir l’émission du 24 juillet ici (ma chronique arrive à 34:19 min).

 

 

La montre Pebble: ma chronique à Cap sur l’été

9 Août

La montre Pebble: ma chronique à Cap sur l’été

Au cours de l’été 2013, à Cap sur l’été, en tant que collaboratrice techno officielle de l’émission, j’ai présenté dans mes chronique quelques montres technos. Voici un complément d’information sur la Pebble.

Ceux qui sont toujours à l’affût des dernières tendances technos connaissent fort probablement la montre Pebble, un des succès Kickstarter de l’année 2012. Les concepteurs, qui souhaitaient obtenir un financement de 100 000$ sur la plateforme de financement participatif ont levé plus de 10 millions en 5 semaines. Pebble a su séduire ses futurs utilisateurs!

Cette montre est en fait une extension de votre téléphone intelligent. Avec elle au poignet, plus besoin de plonger la main dans votre poche ou votre sac pour savoir qui vous appelle; plus besoin de courir partout dans la maison en cherchant où vous avez bien pu laisser votre téléphone. Un coup d’oeil au poignet: vous êtes notifié. Vous pouvez aussi y recevoir, notamment, les messages textos.

Contrôle de la bibliothèque musicale du téléphone à partir de la montre Pebble.

 

Pebble est en fait une plateforme, au même titre que le sont iOs, Androïde et Windows. C’est-à-dire qu’on peut développer des applications qui pourront fonctionner sur la plateforme Pebble qu’est votre montre. Par conséquent, cette […]

Perspective: Noirs | MARIE-CHRISTINE JEANTY

28 Fév

Perspective: Noirs | MARIE-CHRISTINE JEANTY

Aujourd’hui, Perspective : Noirs rend hommage à sa lectrice #1, Marie-Christine Jeanty, qui a partagé avec le plus d’assiduité, sur les réseaux sociaux, les réflexions de nos différents participants. Marika, comme elle se fait appeler, a accepté de faire ici un retour sur cette série de portrait ainsi que de se prêter au jeu de répondre, elle aussi, aux trois questions posées à chacune des personnalités.

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Marie-Christine Jeanty est étudiante à temps plein en animation et recherche culturelle à l’Uqàm, elle travaille aussi pour le projet Raconte-moi… Haïti et Montréal, du Centre d’histoire de Montréal, en plus d’être maman d’un enfant de 9 ans. Née è St-Léonard, elle a toujours vécu dans l’Est de Montréal. Après avoir étudié au Cégep de Brébeuf et fait un bref passage en journalisme à l’Université Concordia, elle choisit plutôt de s’orienter vers l’animation et la recherche culturelle. Au terme de ses études, en décembre 2013, Marie-Christine souhaite devenir médiatrice culturelle en milieu communautaire. Elle y voit là la meilleure façon d’allier son intérêt pour la culture et son amour des gens. Le projet Raconte-moi… Haïti et Montréal,  auquel elle se consacre actuellement en tant que coordonnatrice, met en valeur les Haïtiens qui sont arrivés à Montréal après le séisme de 2010 et les parrains qui les ont accueillis. On peut voir l’exposition et le documentaire de ce projet à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord, jusqu’au 23 mars 2013.

 

Née à : Montréal, Canada

Origine : Haïti

Profession : Étudiante

 

1. Qu’est-ce qui vous a séduit dans l’initiative Perspective: Noirs ?

La possibilité de faire comprendre de manière concrète aux jeunes issus de la communauté noire qu’il y a de nombreux modèles positifs de réussite. Leur montrer que, oui, tout est possible ou presque, qu’être Noir est une richesse, pas un boulet. J’ajouterais aussi  la possibilité de faire connaître à la société en général des personnalités qui gagnent a être vues et entendues.

2. Quels propos vous ont le plus touchée ?

Je me suis reconnue dans les propos d’Angelo Cadet, par rapport au fait que chez lui, on ne mettait pas l’emphase sur le fait d’être Noir et qu’on allait plutôt vers l’universalité. Mes parents ont plutôt ce genre d’approche. Chez moi, personne ne joue le rôle de la victime, on est toujours, dans la mesure du possible proactif.

Jenny Salgado, dans son appel aux dialogues, m’a aussi touchée.

En fait, chacune des personnalités m’a interpelée et inspirée à sa façon, à continuer de foncer et à prendre ma place. Ces propos ont renforcé mes convictions et mon désir d’être un agent de changement, une passerelle entre les générations, entre les cultures.

3. Que retenez-vous de l’ensemble de ces lectures ?

Qu’il faut être fier de cet aspect de notre identité, mais  toujours se rappeler que notre identité est beaucoup pus large que de simplement le fait d’être noir. De ne pas se donner de messages cognitifs négatifs du style : « Parce que je suis noire, je ne pourrai pas… »

4. Quelle vidéo vous a le plus inspirée ?

Celle de Jenny Salgado, à cause de son caractère historique au Québec.

 

5. Qu’est-ce que le fait d’être Noire vous a appris dans la vie?

Le fait d’être Noire, d’être québécoise d’origine haïtienne, m’a appris dans un premier temps, qu’il ne faut pas s’imposer de limites. Dans le sens où je crois qu’il ne faut pas se dire : « Parce que je suis noire…. je ne dois pas, je ne pourrai pas... » Dans un deuxième temps, qu’il ne faut pas laisser les autres nous en imposer. Finalement, je dirais qu’avec cette identité vient une fierté et une force qui permettent de faire face aux événements. Je crois que le fait, d’être Noire m’a aussi appris à mieux choisir mes batailles, à prendre le temps d’apprivoiser les autres, à prendre le temps d’évaluer une situation avant d’agir.

6. Qu’aimeriez-vous dire aux jeunes qui liront votre message ?

J’aimerais leur dire qu’il y a des nombreux « autrement » possibles. De ne pas avoir peur de prendre leur place. D’être fiers de leurs identités parfois multiples, de les voir comme une richesse, une source d’inspiration. De ne jamais se laisser abattre, qu’il y a différents chemins possibles pour atteindre ses rêves. Mes parents nous répètent souvent, à mes soeurs et à moi, cette citation d’Antonio Machado, ce poète espagnol : Caminante, no hay camino, se hace camino, al andar (Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant). Je leur dirai aussi de ne pas prendre les autres comme baromètre de leur réussite, car trop souvent, l’être humain se rabaisse en voyant ce que l’autre a accompli, au lieu de se concentrer sur ce qu’il pourrait lui-même accomplir. Chaque personne a son rythme et c’est ce qui fait la beauté du monde.

Je leur dirai aussi de bien connaître leur Histoire. Ce qui veut dire l’histoire de la société dans laquelle, ils vivent mais aussi celles de leurs ancêtres. Je crois que c’est quelque chose d’essentiel, peu importe l’endroit dans le monde ou l’on vit. Il est important de bien comprendre les enjeux de la société dans laquelle on vit.  Finalement, je leur dirai de laisser aller leur créativité dans toutes les dimensions de leurs vies.

7. Qu’aimeriez-vous dire à un immigrant ? 

Avant de leur dire quoi que ce soit, je partagerai avec lui un sourire empathique et j’enchaînerai en lui disant qu’immigrer n’est pas simple et que je comprends son déchirement. Je prendrai le temps de l’écouter. Ensuite, je lui dirai : Bienvenue dans ton nouveau chez toi. C’est un nouveau chapitre de du livre qu’est ta vie qui commence. Le Québec est chanceux de t’avoir et n’aie pas peur de foncer, de prendre ta place, peu importe les circonstances.

Tu es la seule véritable limite de tes rêves. Le Québec a beaucoup à t’offrir afin que tu puisses t’épanouir pleinement et, clairement, tu as beaucoup à lui offrir aussi. Chaque contribution est importante afin de façonner le Québec de demain.

 

Marie-Christine Jeanty

Pour les propos de ces femmes survivantes du séisme en Haïti qui se reconstruisent et ne se laissent pas abattre, à l’image de tant de femmes noires, Marie-Christine vous propose de visionner la bande annonce du documentaire Raconte-Moi…Haiti et Montreal.

 

Présentation de Perspective: Noirs
1er février: Oliver Jones (FR) | (ENG)
2 février: Dominique Anglade
3 février: Brian Tyler
4 février: Tetchena Bellange
5 février: Ulrick Chérubin
6 février: Jenny Salgado
7 février: Dorothy Rhau
8 février: Henri Dorvil
9 février: Isabelle Massé
10 février: Fabrice Vil
11 février: Anthony Kavanagh
12 février: Jean David Prophète
13 février: François Bugingo
14 février: Sarodj Bertin
15 février: Francesca Nelson 
16 février: Étienne Routhier-Fillion
17 février: Maxën Aly
18 février: Nefertari Bélizaire
19 février: Ali Nestor Charles
20 février: Paola Rachel Jean-Pierre
21 février: Benz Antoine (RF) | (ENG)
22 février: Stéphanie Hyppolite
23 février: David Calizaire
24 février: Christine Mitton
25 février: Edem Awumey
26 février: Corneille
27 février: Angelo Cadet

 

 

Perspective: Noirs | ANGELO CADET

27 Fév

Perspective: Noirs | ANGELO CADET

(Crédit photo: © Manoucheka LaCherie)

Angelo Cadet est comédien et animateur.  Né en Haïti, sa famille s’est installée à Alma alors qu’il n’avait que cinq ans, puis à Montréal vers l’âge de dix ans. Le jeune Angelo fréquentera plusieurs écoles secondaires, ses parents ayant déménagé fréquemment. Il étudiera les communications au Conservatoire Lasalle et obtiendra un baccalauréat en art dramatique de l’Université du Québec à Montréal. Diplôme en poche, la carrière d’Angleo Cadet démarre bien : il tourne dans des publicités ainsi qu’au cinéma, il travaille à Musique Plus et Musimax dès 1995 et ce, durant neuf ans, il travaille également pour TVOntario, pour ne nommer que ces endroits. À un certain moment, il avait même trois agents qui géraient pour lui ses activités professionnelles. Au cours des années 2000,  on l’a notamment vu comme reporter culturel à TQS (Flash), à ARTV (Les Rendez-vous ARTV) ainsi qu’en tant que co-animateur et co-concepteur de l’émission humoristique Le 9.5, sur les ondes de VOX (MAtv). Angleo Cadet enseigne depuis 2006 le journalisme télé au Conservatoire Lasalle, tout en poursuivant ses activités artistiques. En février 2013, il a été porte-parole du Mois de l’histoire des Noirs.

 

Né à : Jacmel, Haïti

Origine : Haïti

Profession : Comédien, animateur, enseignant

 

1. Ce que le fait d’être Noir m’a appris dans la vie :

Je pourrais répondre rien mais en-même temps ce serait faux. J’ai appris à être un être humain avant d’être Noir. On ne se réveille pas en se disant : « Mon Dieu, je suis Noir ! » On  se réveille parce qu’on est maintenant une mère ou un père, on se réveille pour son travail, pour soi-même.

Je me bats contre ces choses-là. Je ne veux pas que les gens me voient simplement comme un Noir. Je sais que je suis Noir, je n’ai pas besoin qu’on me le rappelle. Avant tout, je veux qu’on vienne connaître la personne en moi. Je veux vraiment qu’on aille vers l’autre. C’est comme ça que j’ai été élevé : tendre la main et ne rien attendre en retour. L’être humain, c’est le côté universel de tout. La race, ce n’est pas ce qui m’importe, c’est la personne avant tout.

Chez nous, il y avait l’ONU à la maison tous les vendredis ! Mes parents rassemblaient tous les immigrants, les gais, les Noirs, des gens de toutes les races et ils les invitaient à la maison. J’ai connu des gens de toutes les origines. J’ai baigné dans ce côté universel.

2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :

Je vous écoute.

Je leur dirais de relire ce que je viens d’écrire plus haut et d’écrire eux aussi, à leur façon. Comme un jet d’énergie qui vient de la jeunesse. On peu relire ce qu’on a écrit à 14-15 ans et être très surpris. On peut être naïf, fleur bleue, inatteignable.

Je leur dirais d’écrire aussi comment ils se trouvent en tant que citoyens, en tant qu’êtres et citoyens du monde. J’ai envie d’apprendre d’eux, j’ai envie de savoir ce qu’ils veulent dire. Je veux que les jeunes parlent et s’affirment, communiquent, pensent, débattent. Je veux laisser la place aux jeunes afin qu’ils se sentent invités, bienvenus, compris et écoutés.

S’approprier une tribune ce n’est pas facile. D’où l’importance qu’ils se sentent écoutés.

Si les jeunes ne s’expriment pas, ils auront des séquelles dans le monde adulte. Si tu es écouté, que tu aies raison ou tord, tu es déjà écouté, tu es dès lors un porte-voix. Autrement, les frustrations naissent…

3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :

C’est comme dans un couple, je vous dirais : il faut de l’écoute. Quand vous arrivez ici, il vous faut observer, écouter.

Quand il y a du partage, il y a de la participation. Il faut vous faire apprivoiser, et apprivoiser l’autre en retour; il y a de l’amour dans tout ça. Il y a des hauts et des bas aussi. S’il n’y a pas de participation, il n’y a pas de créativité. La créativité crée des rencontres. Les rencontres des trouvailles et des retrouvailles. Il faut que ça parte de vous. Vous pouvez observer au départ, vous pouvez vous laisser apprivoiser mais au bout d’un moment, vous devez participer, sans vous poser de questions.

Qu’on le veuille ou non, si vous êtes en peine ville, il faut que vous alliez vers l’autre. Il y a un marché, un parc, une partie de football, du théâtre, participez! Il faut que le fait d’aller vers l’autre devienne comme un instinct, c’est essentiel, et ça vous apportera un sentiment incommensurable.

Il faut aussi que les gens comprennent que les immigrants ont des complexes et des barrières : la langue, les vêtements, l’argent. Ils n’ont pas toujours les ressources pour être aussi à l’aise qu’ils le voudraient, à l’aise d’aller vers l’autre avec leurs vêtements différents et leur accent. Ils n’ont pas les moyens de tout avoir comme nous tout de suite. Ce sont des barrières, au même titre que celles de certains Québécois qui ne sont pas à l’aise de s’exprimer en anglais.

Je me suis amusé à inviter des Blancs dans des fêtes où il n’y avait que des Noirs. Ils m’ont dit : « Ha! Je comprends… » On reçoit de regards qui peuvent être doux et d’autres durs…  Le racisme par un rejet silencieux, c’est la pire chose ! Le corps parle ! Imaginez-vous à la place de l’immigrant !

Ça va certainement prendre encore 25 à 30 ans avant qu’on puise commencer à voir les effets positifs de l’immigration de nos parents. Même s’il n’y a que trois ou quatre Noirs à St-Jérôme ou à Chicoutimi, les choses ont changé. Aujourd’hui, les gens savent qui sont Luther King, Mandela, Obama. Mais il y a encore beaucoup de stéréotypes et de préjugés.

 

Angelo Cadet

 

Présentation de Perspective: Noirs
1er février: Oliver Jones (FR) | (ENG)
2 février: Dominique Anglade
3 février: Brian Tyler
4 février: Tetchena Bellange
5 février: Ulrick Chérubin
6 février: Jenny Salgado
7 février: Dorothy Rhau
8 février: Henri Dorvil
9 février: Isabelle Massé
10 février: Fabrice Vil
11 février: Anthony Kavanagh
12 février: Jean David Prophète
13 février: François Bugingo
14 février: Sarodj Bertin
15 février: Francesca Nelson 
16 février: Étienne Routhier-Fillion
17 février: Maxën Aly
18 février: Nefertari Bélizaire
19 février: Ali Nestor Charles
20 février: Paola Rachel Jean-Pierre
21 février: Benz Antoine (RF) | (ENG)
22 février: Stéphanie Hyppolite
23 février: David Calizaire
24 février: Christine Mitton
25 février: Edem Awumey
26 février: Corneille

28 février: Marie-Christine Jeanty

 

Perspective: Noirs | CORNEILLE

26 Fév

Perspective: Noirs | CORNEILLE

Corneille est chanteur. Né en Allemagne, il avait six ans lorsqu’il a mis les pieds au Rwanda, pays d’origine de ses parents. Il y passe sa jeunesse jusqu’à ce que les affres du génocide le fassent fuir, lui, survivant, vers l’Allemagne, puis vers le Canada. En 1997, il entreprend des études en communications à l’Université Concordia. Sa passion pour la musique le gagne peu à peu et il fonde, à la fin des années 90, un groupe Rythme n’ Blues. En 2001, il quitte la formation pour se consacrer à l’écriture d’un premier album solo, Parce qu’on vient de loin, sorti en 2002. Le succès est vif, la carrière de Corneille est lancée, tant au Québec qu’en France. Partageant désormais son temps de part et d’autre de l’Océan, Corneille, qui a depuis mis en marché quatre autres albums, entretient une prolifique carrière sur les deux continents. Il vit maintenant avec sa jeune famille en banlieue Nord de Montréal.

 

Né à : Fribourg-en-Brisgau, Allemagne

Origine : Rwanda

Profession : Chanteur

 

1. Ce que le fait d’être Noir m’a appris dans la vie :

J’apprends encore! J’ai une expérience de la négritude assez particulière, dans la mesure où j’ai commencé à être conscient de ma couleur au moment ou j’ai commencé à être connu. Jusqu’à l’âge de cinq ou six ans, j’ai habité en Allemagne, je n’y ai jamais ressenti quelconque rejet de la part des autres enfants en raison de ma couleur. J’ai vécu autre chose quand j’étais petit, mais pas ça.

Arrivé au Rwanda, à l’âge de 6 ans, je me suis senti différent pour la première fois. Ma différence n’avait rien à voir avec ma couleur,  mais tout à voir avec mon background culturel : j’étais de langue et de culture allemande. J’ai dû m’adapter à la culture de mes parents à un très jeune âge.

C’est au moment où j’ai commencé à être connu, au Québec et en France, que j’ai commencé à me trouver dans des cercles où j’étais le seul Noir. Ça m’a fait réfléchir sur la condition de la personne noire. C’est face à la popularité et la notoriété que la réflexion s’est présentée.

J’ai donc appris, en étant noir, que rien n’est Blanc ou Noir. Il y a des zones grises partout. J’ai aussi appris que le statut social pouvait parfois dépasser la couleur.

Quand tu vas dans un restaurant huppé, n’importe où dans le monde, dès lors que tu es de notoriété publique, on ne reconnaît pas un homme Noir versus un homme Blanc, on reconnaît un artiste connu. Les portes s ‘ouvrent malgré les préjugés qu’on peut avoir. Je pense d’ailleurs que c’est la raison pour laquelle, dans un pays comme les États-Unis, atteindre un succès, une notoriété publique et une supériorité financière est une chose qui obsède la communauté noire. Quand on sort la black card aux États-Unis, on n’a plus de couleur.

Il y a si peu de Noirs dans cette haute sphère sociale, si peu dans les médias, dans certains milieux dits élitistes du showbiz, si peu dans des endroits de loisirs branchés ou très cotés, dans des grands restos ou grands hôtels. Ça me frappe parce que lorsque j’y vais, jusqu’à ce qu’on me reconnaisse, on me regarde bizarrement. Je vois les gens se demander qui je suis. On a beau se dire qu’il y a une question de nombre, mais quand même, la proportion en terme de population blanche versus noire n’est pas maintenue en politique, ni dans les médias, et surtout pas dans mon domaine. Il n’y a pas de grande star en musique en France qui soit, par exemple, féminine et noire. Une vrai star : aucune ! Ici, on n’en parle même pas ! Des artistes, oui, mais des stars, non. Il y a pourtant une très forte communauté noire. C’est beaucoup plus complexe qu’une question de racisme ou de xénophobie. C’est purement économique et c’est aussi en relation avec qui nous sommes, avec des éléments inhérentes à l’être humain. On peut se sentir rassuré ou menacé par  le nombre.

2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :

J’aimerais leur dire de ne pas s’inquiéter. Je pense que le monde évolue dans une direction qui favorise les mélanges de couleur, de culture; qui favorise des échanges qui n’étaient pas possibles quand j’étais jeune et encore moins quand mes parents et grands-parents l’étaient. Je crois que le monde va se structurer autour de valeurs culturelles qui seront beaucoup moins segmentées qu’elles ne l’étaient dans le passé. Je pense que, Noir ou Blanc, on va de plus en plus pouvoir trouver sa place et tirer son épingle du jeu en fonction de ses capacités et compétences, davantage que par rapport à son appartenance ethnique. Le fait que la couleur puisse être un handicap est de moins en moins vrai. La perception de ce que c’est qu’être Noir va changer. Une première et une deuxième élection d’Obama, aux États-Unis, aux yeux de mon fils qui vient de naître ou de celui d’un enfant de 7 ans qui commence à lire, ça envoie le message qu’un président noir aux États-Unis, c’est normal. Un jour, ce sera une femme. Ce ne sera pas extraordinaire, comme il n’est plus extraordinaire d’être Noir à la tête d’une multinationale aux États-Unis. Ça fera simplement partie du cours normal de la vie.

Être dans l’excellence n’exclura plus les Noirs ni les gens de couleurs, ce fossé va se resserrer de plus en plus. Le monde change, les économies changent et on a une nouvelle génération qui vit dan un monde où Noirs et Blancs cohabitent et peuvent avoir besoin les uns des autres.

3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :

Il y a moyen de pas venir au Québec au moins de février! Arrange-toi pour venir en mai ou juin!

Il faudrait être un peu de mauvaise foi que de dire qu’un immigrant pourrait arriver à Montréal et se sentir tout de suite à l’écart à cause de sa couleur. J’ai été élevé par des parents imprégnés par la culture occidentale qui n’avaient aucun complexe du Noir par rapport à l’homme Blanc. Aujourd’hui, il y a tellement de mélanges culturels que la couleur, ça reste un habillage.

Je suis immigrant moi-même. Souvent on immigre parce qu’on n’a pas le choix, parce qu’on est en mode survie, parce qu’on est à la recherche de quelque chose de meilleur que ce qu’on laisse derrière soi.

Je peux dire à l’immigrant la même chose qu’à un jeune. Je suis très optimiste pour l’avenir, pas du tout pessimiste. Je pense que l’humanité évolue et que notre intelligence émotive est aussi en train d’évoluer. On aura de plus en plus de compassion les uns envers les autres parce on n’a pas le choix. Un immigrant qui arrive va, de plus en plus souvent, se sentir davantage accepté que toléré.

 

Corneille

Corneille recommande le visionnement du documentaire Sing your song, sur le chanteur Harry Bellafonte, dont voici la bande-annonce.

 

Présentation de Perspective: Noirs
1er février: Oliver Jones (FR) | (ENG)
2 février: Dominique Anglade
3 février: Brian Tyler
4 février: Tetchena Bellange
5 février: Ulrick Chérubin
6 février: Jenny Salgado
7 février: Dorothy Rhau
8 février: Henri Dorvil
9 février: Isabelle Massé
10 février: Fabrice Vil
11 février: Anthony Kavanagh
12 février: Jean David Prophète
13 février: François Bugingo
14 février: Sarodj Bertin
15 février: Francesca Nelson 
16 février: Étienne Routhier-Fillion
17 février: Maxën Aly
18 février: Nefertari Bélizaire
19 février: Ali Nestor Charles
20 février: Paola Rachel Jean-Pierre
21 février: Benz Antoine (RF) | (ENG)
22 février: Stéphanie Hyppolite
23 février: David Calizaire
24 février: Christine Mitton
25 février: Edem Awumey

27 février: Angelo Cadet
28 février: Marie-Christine Jeanty

 

Perspective: Noirs | EDEM AWUMEY

25 Fév

Perspective: Noirs | EDEM AWUMEY

(crédit photo: © Louise Leblanc)

Edem Awumey est né au Togo en 1975. Après quelques années passées en France où il publia son premier roman Port-Mélo (Gallimard 2006, Grand-Prix de littérature de l’Afrique noire), il s’est installé au Québec en 2005. En 2009, son deuxième roman, Les pieds sales (Boréal, Seuil), était finaliste au Prix Goncourt. Il est également l’auteur d’un essai, Tierno Monénembo : le roman de l’exil (WVB, 2006). Ses romans s’inscrivent pour une bonne part dans les lieux imaginaires de l’enfance, du voyage et de la mémoire. Il vit sur les bords de la Gatineau, à la frontière du Québec et du Canada anglais. Un troisième roman, Rose déluge, paraît à l’automne 2011 au Boréal. Edem Awumey est également chargé de cours de littérature francophone à l’Université Mcgill à Montréal.

 

Né à : Apégamé, Togo

Origine : Ew̩ et Mina РGolfe de Guin̩e, ancienne c̫te des esclaves avec Ouidah au B̩nin et Elmina au Ghana.

Profession : Auteur, Enseignant.

 

1. Ce que le fait d’être Noir m’a appris dans la vie :

C’est après avoir quitté l’Afrique que je me suis senti Noir. Dans un regard et un univers qui étaient au départ celui de l’Autre, l’Occident. Ma différence m’était renvoyée à la face. Il y aura des tensions, de l’attention aussi, du rejet ou un désir de communication dans ce regard. La communion peut venir après. Être Noir m’aura appris la réalité d’un mur de préjugés et de la différence négative à briser pour m’imposer. Pour renaître à la fois moi-même et porteur de tous les fruits de la rencontre. Et surtout me libérer des blessures d’une histoire douloureuse, la douleur dont je n’ai pas le monopole, réagir et renaître.

2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :

Et si nous revoyions ensemble ce vieux film qui montre sur une tribune de l’Amérique le pasteur Martin Luther King Jr prononçant son discours «I have a dream»… Oui. Rêver, et se donner les moyens, se battre pour que le rêve prenne forme. Le temps que l’on met pour y arriver n’est pas le plus important. La plus belle réalisation est bien souvent le fruit d’une construction lente, patiente. Se tenir prêt à défendre la liberté, refuser le carcan et l’ordre qui brisent.

3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :

À un immigrant, je dirais ceci : ce pays du Canada sait donner à chacun sa chance. Mais il faut au départ avoir une idée, une vision claire de ce qu’on veut y faire. Prendre le temps de comprendre comment fonctionne cette société. Oser. Et puis… c’est pas rien d’être vraiment bilingue ici ! Une dernière chose : ce pays appartient à tous ceux qui la construisent tous les jours.

 

Edem Awumay

Voici la chanson Indépendance cha cha, qui me renvoie au temps de la rumba et de l’Afrique des années 1960, celles d’un espoir bien vite brisé.

 

Présentation de Perspective: Noirs
1er février: Oliver Jones (FR) | (ENG)
2 février: Dominique Anglade
3 février: Brian Tyler
4 février: Tetchena Bellange
5 février: Ulrick Chérubin
6 février: Jenny Salgado
7 février: Dorothy Rhau
8 février: Henri Dorvil
9 février: Isabelle Massé
10 février: Fabrice Vil
11 février: Anthony Kavanagh
12 février: Jean David Prophète
13 février: François Bugingo
14 février: Sarodj Bertin
15 février: Francesca Nelson 
16 février: Étienne Routhier-Fillion
17 février: Maxën Aly
18 février: Nefertari Bélizaire
19 février: Ali Nestor Charles
20 février: Paola Rachel Jean-Pierre
21 février: Benz Antoine (RF) | (ENG)
22 février: Stéphanie Hyppolite
23 février: David Calizaire
24 février: Christine Mitton

26 février: Corneille
27 février: Angelo Cadet
28 février: Marie-Christine Jeanty

 

 

 

Perspective: Noirs | CHRISTINE MITTON

24 Fév

Perspective: Noirs | CHRISTINE MITTON

Christine Mitton est entrepreneure, présidente et co-fondatrice de l’entreprise Petits Gâteaux, qui a pignon sur rue sur l’avenue Mont-Royal, à Montréal. Avant d’ouvrir son entreprise, Christine a travaillé de longues années dans le milieu des communications, oeuvrant auprès des premiers ministres Jacques Parizeau et Bernard Landry, ainsi qu’auprès de la ministre Louise Harel. Elle a également travaillé quelques années pour la Société du Parc des îles, de la Ville de Montréal. Puis, l’envie de nouveaux défis et le désir d’accomplir ses propres projets l’ont poussée à se lancer en affaires. Elle a cofondé en 2007 l’entreprise Petits Gâteaux, qui offre à ses clients une production artisanale, en plus de jouer un rôle social important en soutenant différents organismes de la communauté. En plein essor, l’atelier de production s’agrandira bientôt pour satisfaire à la demande de nouveaux clients qui lui permettront d’offrir ses produits sous de grandes bannières de l’alimentation. Christine Mitton s’est vue offrir, au début du mois de février, le prix Réussir en équilibre, de Femmessor-Montréal, soulignant sa réussite en affaires, tout en maintenant un équilibre entre le travail, la famille, la vie personnelle et sociale.

 

Née à : Montréal

Origine : Haïtienne

Profession : Entrepreneure, présidente et co-fondatrice de l’entreprise Petits Gâteaux

 

1. Ce que le fait d’être Noire m’a appris dans la vie :

Le fait d’être moitié-moitié et d’avoir grandi dans un quartier de banlieue de Montréal où notre famille était en minorité, m’a appris très vite, dans la vie, que j’étais différente de mes amis. Mais cette réalité fait qu’on n’a pas le choix de s’intégrer et de créer la place qui nous revient.

C’est pourquoi cette différence a été un plus dans mon parcours de vie. J’ai toujours regardé le coté enrichissant et positif de vivre avec cette réalité qui était la mienne et j’ai eu la chance de côtoyer jour après jour des modèles inspirants : mes parents. Ils m’ont toujours encouragée dans mes projets et continuent de le faire.

2. Ce que j’aimerais dire aux jeunes qui liront mon message :

J’aimerais vous dire que la vie vous appartient et qu’avec beaucoup de volonté et de détermination tout est possible.
Martin Luther King disait ceci : « J’ai le rêve qu’un jour mes quatre enfants vivront dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour leur caractère. »

3. Ce que j’aimerais dire à un immigrant :

Vous êtes dans l’un des plus beaux endroits au monde : le Québec. Une société ouverte et tolérante. Votre meilleur atout sera votre désir de contribuer à cette société avec votre énergie.

 

Christine Mitton

 

 

Présentation de Perspective: Noirs
1er février: Oliver Jones (FR) | (ENG)
2 février: Dominique Anglade
3 février: Brian Tyler
4 février: Tetchena Bellange
5 février: Ulrick Chérubin
6 février: Jenny Salgado
7 février: Dorothy Rhau
8 février: Henri Dorvil
9 février: Isabelle Massé
10 février: Fabrice Vil
11 février: Anthony Kavanagh
12 février: Jean David Prophète
13 février: François Bugingo
14 février: Sarodj Bertin
15 février: Francesca Nelson
16 février: Étienne Routhier-Fillion
17 février: Maxën Aly
18 février: Nefertari Bélizaire
19 février: Ali Nestor Charles
20 février: Paola Rachel Jean-Pierre
21 février: Benz Antoine (RF) | (ENG)
22 février: Stéphanie Hyppolite
23 février: David Calizaire

25 février: Edem Awumey
26 février: Corneille
27 février: Angelo Cadet
28 février: Marie-Christine Jeanty